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Bonjour,
Première approche avec cet album: la pochette ; et bien on peut dire qu'ils ne se sont pas foulés. C'est une des pochettes les plus moches de la production actuelle . Qu'elles sont loins les pochettes de Mark Wilkinson, mais sans remonter jusque la, on se demande si MARILLION s'interesse vraiment à l'emballage de sa musique, de cette musique donc, dont nous allons parler dans ces quelques lignes.
Deja, je tiens à préciser que depuis quelques années MARILLION m'a pas mal déçu, car le groupe s'éloigne de plus en plus du style qui a fait sa réputation durant les '80's et les '90's. A chaque album, j'essaye de me dire qu'ils vont avoir un sursaut de création et à chaque fois , je suis quelque peu déçu par le résultat.
Quoi dire aujourd'hui de ce quinzième album des anglais? Déjà, ils n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère, alors qu'ils s'étaient refusés à l'époque de la sortie de "Marbles" à produire un double album, c'est chose faite avec cet "Happinesse is the road" qui se divise en deux volumes respectifs. Le premier s'appelle "Essence" et le second "The hard shoulder".
C'est Mike Hunter qui se met aux commandes de la prod, avec le groupe lui même, et vraiment je ne trouve pas que se soit la meilleure production que j'ai entendu. MARILLION s'entête à vouloir avoir une production "live" qui, je trouve, ne met pas assez en valeur la musique du groupe.
Premier constat, que c'est mou, et je pense pour ma part que ce double aurait très bien pu n'être qu'un simple CD bien rempli. En effet, à vouloir rallonger la durée d'un Cd, on remarque des petits titres qui n'apportent pas grand chose. En plus je me suis toujours demandé pourquoi et comment Steve Rothery avait complètement perdu ce son de guitare qui faisait ça marque de fabrique, plus de solo, plus d'envolées majestueuses, la page est complètement tournée et c'est bien dommage.
Tout n'est pas mauvais ici, loin de la, mais cette musique manque de relief, de charisme, Steve Hogarth a perdu de sa superbe et je trouve qu'il gémit plus qu'il de chante. Oublions les "Brave" et autre "Afraid of sunlight".
Sur le premier volume "Essence" , je retiendrai juste "This train is my life", "Woke up", et "Happiness is the road". Le reste me laisse de marbre par sa molesse ou son manque d'intérêt musical. "The Hard Shoulder" est plus intéressant, sans pour autant transformer l'album tout entier en chef d'oeuvre. "The man from the planet martizan", "Half the world", "Whatever is wrong with you", "Especially true", et c'est à peu prêt tout.
Un album, ni bon, ni mauvais, mi figue, mi raisin, mais des albums que j'ai reçu en cette rentrée 2008/09 c'est le moins intéressant. Des fois je me dis que ces musiciens ont des talents cachés, trop bien cachés sans doute pour nous en faire profiter. MARILLION s'est brulé les ailes à trop vouloir changer, trop vouloir oublier le style musical qui les a rendu populaire. Dans les années 90, pourtant le groupe avait su nous proposer des albums différents de ceux de la période FISH, des disques percutant, avec des chansons comme "King", "Afraid of sunlight", "Out of this world", "Beyond you", "Living with the big lie", "Runaway", "the hollow man", "Alone again in a lap of luxury" ou "The great escape". Ce n'est pas volontaire si je site des titres des deux albums qui sont sans doutes les plus emblématiques de cette période et même sur "This strange engine" l'émotion était encore bien présente, rien que sur ce titre qui donnait son nom à cet album.
La prochaine fois peut-être, c'est ce que je me dis sans cesse, mais hélàs, je ne vois rien venir, MARILLION est devenu un groupe bien fade, sa musique trop brouillonne pour suciter les premières places des classements et surtout pourquoi une production aussi mauvaise pour ce GRAND groupe qui a pourtant su nous offrir des moments de pur bonheur et des ambiances à vous faire prendre la chair de poule.
Tant pis pour moi ...
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On ne peut jamais mettre 10/10 à un album. C'est comme en classe la note maximum est rarement atteinte. Pour ce quatrième album de CARPTREE c'est un peu la même chose mais je reconnais que cet "Insekt" la m'a bien piqué et son "venin musical" à bien pénétré tout mon corps. Je peux vous dire qu'il en redemande et que ce CD rejoint "Superhero" dans la qualité des compositions mais surtout dans la qualité de construction des chansons. Ca commence fort avec "Taxonomic days" et ses riffs de guitares qui tranchent les refrains et j'ai toujours autant de plaisir de retrouver la voix de Niclas Flink. Si toutes les chansons sont d'excellente qualité, avec cet univers si particulier du duo suédois, il faut reconnaitre que certaines se détachent comme le titre cité plus haut mais surtout "The secret", "Pressure" 100% CARPTREE, ou encore "Evening sadness"et ses claviers aériens. Mais c'est sans doute "Sliding down a slippery slope" qui me donne le plus d'émotion. C'est une merveille à l'état pur et à elle seule cette chanson mérite que cet album intègre votre discothèque. Elle vous pénètre au plus profond de votre être pour ne jamais en ressortir. Dommage que INSIDE OUT n'est pas re-signé avec CARPTREE (et non ils ne sont pas chez INSIDE OUT cette fois-ci, mais FOSFOR CREATION le propre label du groupe), les ventes de l'album précédent les ayant peut être déçue. C'est bien dommage car il y a dans ce groupe quelque chose de différent, quelque chose qui le rend très attachant, rien que pour le plaisir de retrouver une voix proche de celle de FISH époque MARILLION mais avec un style bien à lui, accés sur les claviers et les sons de toutes sortes. La production est forte sans faiblesse, un bon cru que cet "Insekt", je ne suis pas contre une nouvelle piqure de la bestiole.
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La note est généreuse pour cet album vide de contenu et d'émotion. A vouloir trop changer MARILLION en perd son âme. Si "Marbles" renfermait quelques belles pièces, dans sa version double s'entend, ce "Somewhere else" est bien fade. En manque totale d'inspiration, des chansons gnangnan qui lorgnent vers une pop même pas de qualité comme savent le faire d'autres groupe comme BLACKFIELD ou même SYLVAN. Classer aujourd'hui MARILLION dans le Progressif c'est comme classer Dalida dans le Heavy métal (j'exagère un peu , je le reconnais!). Ils ont tourné la page il y a bien longtemps sans vouloir se poser les bonnes questions de savoir si la voie qu'ils ont choisi de prendre est celle de l'inspiration musicale et si, comme je le dis plus haut, il n'ont pas perdu leur âme à force de vouloir faire toujours différent. On peut faire évoluer son style sans pour autant renier ce que l'on a été : une icône du Néo Prog qui s'est égarée sur le mauvais chemin en semant en route pas mal de choses dont déjà le "son MARILLION" mais, encore plus, une musique émotionnelle est pleine de vie qui savait se faire mélodique mais aussi hargneuse tout en vous donnant beaucoup de plaisir. En 2007, MARILLION se contente donc de sortir son 17eme album sans que pour moi se ne soit plus un évènement comme il le fut de 1985 à 1997. Dix années déjà où la sortie d'un album des anglais ne me donne plus aucun frisson ni aucune joie intérieure qui vous donne la chaire de poule de bout en bout du CD. Croyez moi, ça commence à faire long le purgatoire, quand reverrais-je le paradis?
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