|
|
|
Ce disque manque cruellement de variété et de substance... Dommage car le style et la fusion des genres étaient une promesse alléchante. Finalement le disque tape plus sur le système qu'il ne séduit, car les motifs de synthétiseurs, les accords, les ambiances et les mélodies se répètent jusqu'à plus soif, sans suivre un vrai fil conducteur.
|
|
|
|
|
|
|
Franchement c'est bien mauvais tout ça.
Des titres qui se suivent et qui se ressemblent; des chansons vraiment nulles et indignes de maiden : 'The Writing on the Wall' très classique, peu entraînant, avec un pseudo message politico-écolo et un rectitude qui ferait pâlir AC/DC ; des riffs peu inspirés et repompés dans leur discographie ('Stratego' qui copie 'The Ancient Mariner') ; les même phares mélodiques à la guitare: on monte une tierce (mineure la plupart du temps), puis on la redescend, ou l'inverse ; cette manière de ne jamais jouer modal et de toujours baser les solo sur la gamme majeure et de cacher une pauvreté harmonique (parfois mélodique) sous 20 notes à la seconde (mais 20 notes sur une même cordes) et très peu de variété de jeu; cette prétention à vouloir faire du prog sans en maîtriser les codes ou au moins les bases harmoniques: il ne suffit pas d'étirer un morceau pour en faire du morceau prog; et finalement les morceaux qui sont peu ou prou sur le même tempo.
Merci quand même à Bruce qui est encore et toujours d'une grande classe, c'est lui qui sauve le navire comme sur Dance Of Death ou Fear of The Dark. Nicko fait un superbe bouleau également...
Pour moi il manque un titre phare, un tube qui pourra être joué en live dans dix ans et pas seulement de petites chansonnettes sympathiques et agréable à écouter d'une oreille distraite.
|
|
|
|
|
|
|
Alors que petit à petit Steve Wilson étend son influence musicale sur toute la scène prog' et aplanit ce style tentaculaire; alors qu'une armée d’aveugles le hisse au rang de dieu, et adule tout ce que l’homme touche; alors que le monde s'extasie devant ses moindres productions et qu'il loue son virage (raté) pop... alors que la majorité lui donnerait le bon dieu sans confession, d'autres irréductibles ou plus réservés, s'interrogent non pas sur tel ou tel virage stylistique (peu importe au final l’enveloppe), mais plutôt sur la qualité du virage.
N’hésitons pas à l’affirmer : cette nouvelle production est assez mauvaise, comme si au fil du temps l’homme perdait ses qualités de compositeur. En effet, une fois passée la nouveauté du style et les références aux maîtres, l'album sonne creux et sans inspiration. Et c’est justement à cause de ces nombreuses références, et d’un jeu de guitare minimaliste, que l’album est en au final une mauvaise ré-interpretation des standards populaires.
Dès lors on se moque royalement qu'il fasse de la pop, on souhaite seulement des chansons bouleversantes, un point c'est tout ! Or, autant Marillion est passé maître dans l'art de la pop aventureuse, autant Wilson est passé bien à côté de sa pop non progressive: la musique dispensée n'a rien de progressif, alors arrêtons de lui coller ce substantif. ‘To The Bone’ étale une musique molle, linéaire, prévisible, basique et creuse, bref sans la luminosité des illustres anglais, qui ont donné ses lettres de noblesse à la musique populaire.
Alors pourquoi tout le monde s'extasie devant ‘Permanating’, ‘Pariah’ ou ‘Refuge’: de la pop du pauvre. Dès lors, ceux qui aiment la pop doivent se retourner et pester partout où ils sont, alors que d'autres moins coutumiers du style, découvrent comme un nouvel eldorado sa récupération des idées des années soixante-dix.
Voilà donc une bonne soupe populaire, bien loin des hymnes de la pop culture ou du Londres des années soixante, lorsque la musique sortait des tripes. Car Steve n'est pas Bryan, qui plus est, n'est pas Bryan Wilson, Syd Barett ou Martin Gore qui veut. Alors, sa "sainteté" qui se prend pour dieu, ne pourra jamais l'égaler et risque fort de tomber de tomber de son piédestal.
Allez je vais m'écouter un bon Mylene Farmer, un petit Moody Blues ou encore un Supertramp voir un Muse ou un Marillion, bref des amoureux de la pop, qui la magnifient sans la caricaturer, et qui nous offrent par la même occasion quelques mélodies intemporelles.
|
|
|
|
|
|
|
J'attendais beaucoup, énormément de cet album, comme le retour aux sources du Pain of Salvation de Enthropia, OHBTC, celui qui avait fait battre mon cœur et qui avait démontré comment dissoudre les barrières des styles.
J'ai été charmé par le teaser de l'album, avec polyrythmie de rigueur, mesure impaire, décalage entre la batterie et la guitare, et synthétiseur glacial omniprésent... Je pensais: « Voici venu le retour du messie du metal prog ».
Ajouté à cela le retour du magnifique Johan Hallgren aurait dû me combler...
Mais parmi des compositions hyper-progressives à la mise en place technique et à la folie maîtrisée, on retrouve le travers que j'ai vu poindre depuis des années - à partir de "Scarsick" je dirai, même s’il s’est installé petit à petit: des mélodies parfois un peu faciles, des instants plus pop et plus simples, des pistes qui suivent un cahier de charges précis, où la voix se complaisait dans un aspect sirupeux en laissant la puissance de côté (la maturité dirons certains, l’age d’autres).
Ainsi cette nouvelle rondelle est certes de magnifique facture, mais elle manque de la puissance du metal progressif, de la folie qui les cris bestiaux de Daniel et les passages hargneux presque Neo Metal.
|
|
|
|
|
|
|
Mais quelle déception mes amis... Contrairement à mon collège, je suis intimement convaincu que la maison Dante s'est en parti effondrée...
Ma remplie par les magnifiques envolées mélodiques de Saturnine, par la beauté diaphane de November Red, alors que When We Were Beautiful délaisse ce potentiel au profit de compositions appliquée certes, mais manquant cruellement de saveur.
Je suis bien conscient que le groupe a subi un revers majeur... toutefois il peine à se relever, si bien que l'attente d'un décollage se fait cruellement sentir. Ceci est d’autant plus criant sur le premier titre « Rearrangement Of The Gods », qui bien que bourré de classe, laisse l’émotion à la porte de sa maison. Par ailleurs, le chant est… étrange, la voix naviguant dans les médiums, accompagnée d’un grain rocailleux qui tranche fortement avec cette musique subtile et diaphane...
Alors certes la musique est bien construite, certes par moments on s’embarque dans ces compositions à tiroirs, remplies de sucreries suaves. Néanmoins, souvent l’espérance impassible de voir quelque advenir nous désespère… si bien qu’au final l’auditeur voudrait secouer l’équipe au potentiel immense, pour qu’elle signe non pas un album nostalgique, plaintif et doucereux, mais plutôt un vrai acte de résilience : violent, puissant, percutant et ainsi émouvant…
|
|
|
|
|
|
|
Magnifique, voilà le seul mot qui vient à l'esprit…
Steve Hackett en grande forme livre un des plus beaux albums de sa carrière, une galette qui exhausse son génie, qui nous projette aux sources du voyage entamé en octobre 1975.
Le disque fait un tour d'horizon des sonorités chères au guitariste, c’est aussi dans celle-ci que la guitare est la plus présente, et sur laquelle les mélodies sont les plus puissantes. Wolflight propose aussi un magnifique contraste entre passages planants et cavalcades très heavy...
Le seul bémol est l’ultime titre (Heart Song), qui bien que le lead de guitare soit magnifique et plein de feeling, tourne en rond car il fait figure de sucrerie un peu mièvre et un brin convenue... Néanmoins, il permet de détendre l'atmosphère et de terminer cet excellent album sur une impression de paix, de recueillement et de libération.
Un des meilleurs albums du maître, plein de maturité, de finesse de puissance et de grâce. Un retour en pleine lumière digne des premières instants ou de Spectral Mornings...
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Haut de page
|
|