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"Bien que restant relativement conventionnel, "Concrete Love" apporte quelques notes plus personnelles et accrocheuses à l'identité du quatuor britannique."
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3/5
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En 3 albums et après 8 années d'existence, on ne peut pas dire que The Courteeners ait réellement percé dans l'hexagone. Pourtant, le combo de Manchester remplit les stades outre-manche où il profite du soutien inconditionnel de parrains tels que Morrissey ou Noël Gallagher (ex-Oasis). Voici donc le nouvel opus du quatuor mené par Liam Frey qui débarque sur nos plages pour tenter de conquérir un public français ayant encore du mal à se réchauffer au son de la voix du frontman et aux compositions de ce nouveau leader de la Britpop.
Si les précédents albums de The Courteeners ne brillaient ni par leur originalité ni par leur variété, "Concrete Love" devrait permettre aux Mancuniens de séduire un auditoire plus large et amateur de sonorités britanniques mélangeant fraîcheur et douces mélodies. En effet, sans s'enflammer pour un ensemble restant le plus souvent dans le cadre d'un genre musical bien balisé, il faut admettre que les Anglais apportent enfin un peu plus de personnalité à leur musique. 'White Horses' accroche immédiatement l'attention avec ses couplets à l'obscurité très new-wave déchirée par un refrain inspiré. La voix de Fray fait des merveilles, rappelant parfois celle de Lloyd Cole ('Small Bones') dans les graves, à la fois inspirée et variée. Le chanteur se montre capable de porter des émotions aussi différentes qu'un enthousiasme à la fois naïf et communicatif ('Has He Told You That He Loves You Yet') ou qu'une mélancolie désabusée ('Saboteur').
S'il n'échappe pas à quelques titres très calibrés (le single 'How Good It Was' pourtant très accrocheur) voire carrément prévisibles ('Dreamers'), ce nouvel album apporte cependant son lot de touches variées et personnelles qui permettent de garder l'attention captive sur la quasi-totalité des 11 morceaux le composant. C'est particulièrement le cas sur 'Black & Blue' avec son riff punkisant contrastant avec un chant calme, sur un 'International' s'égrainant calmement sur le tic-tac d'une batterie se prenant pour une horloge, ou sur l'enjoué 'Summer' à l'esprit très 60's. Dommage que l'ensemble vienne s'échouer sur 2 derniers titres certes agréables, mais manquant clairement d'inspiration et d'intérêt.
Bien que restant relativement conventionnel, "Concrete Love" apporte cependant quelques notes plus personnelles et accrocheuses à l'identité du quatuor britannique. Voilà qui devrait permettre à The Courteeners de quitter un statut jusqu'à maintenant relativement confidentiel en France. Comme leurs performances scéniques bénéficient d'une bonne réputation, il ne reste plus aux sujets de sa gracieuse majesté qu'à venir défendre ce nouvel opus chez leurs cousins froggies pour développer une fan-base qui ne manquera pas d'être sensible à leurs qualités. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. White Horses - 3:59 02. How Good It Was - 4:06 03. Small Bones - 4:15 04. Has He Told You That He Loves You Yet - 4:12 05. Black & Blue - 3:52 06. International - 4:44 07. Next Time You Call - 3:33 08. Summer - 3:36 09. Saboteur - 3:36 10. Dreamers - 5:15 11. Beautiful Head - 5:19
FORMATION:
Daniel 'conan' Moores: Guitares Liam Fray: Chant / Guitares Mark Cuppello: Basse Michael Campbell: Batterie
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