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Un nouveau disque de Porcupine Tree est toujours très attendu par les amateurs de progressif, ceux de métal et ceux d'atmosphérique surtout lorsque le dernier opus a déjà plus de deux ans.
'Deadwing' n'est pas une nouvelle orientation pour la bande à Wilson, ce n'est pas non plus une bête continuité de 'In Absentia', mais l'affirmation d'un style à facettes multiples. Quoi qu'il en soit Porcupine frappe encore une fois très fort et très juste. 'Deadwing' est un album qui navigue entre métal percutant et atmosphèrique envoutant avec une pointe de pop empruntée au projet Blackfield.
Nous démarrons avec le titre éponyme de l'album qui déroule sur près de 10 minutes tout le savoir faire de Steven Wilson dans le genre métal progressif. Comme pour bien affirmer ce positionnement stylistique, deux invités de marque sont venus jouer les gros bras sur ce morceau : Adrain Belew (King Crimson) et Mikael Akerfeldt (Opeth).
Les deux titres suivant sont une approche plus facile que certain qualifieront de pop mais ils restent à mon goût un sympathique tube hard-rock de promo pour "Shallow" et une gentille ballade 'Blackfieldienne' pour "Lazarus". Ce dernier étant présent sur le single sorti quelques jours avant l'album.
Les compositions les plus longues ("Arriving Somewhere but Not Here", "The Start Of Something Beautiful", "Mellotron Scratch" et "Glass Arm Shattering") permettent de retouver cette ambiance si particulière qui est la marque de fabrique de Porcupine, alternant une intimité feutrée et des montées violentes qui explosent sur des riffs rageurs. Il faut écouter ces titres sur un équipement Hi-Fi de qualité ou au casque pour saisir toutes les subtilités des compositions et des arrangements qui frôlent une fois encore la perfection.
Les puristes du métal ne seront sans doute pas convaincu par l'abondance de passages planants, pas plus que les amateurs d'atmosphérique intimiste n'apprécieront les incursions rock trop percutantes. Par contre, tous les mélomanes du progressifs, qui ont des goûts éclectiques par définition, trouveront leur bonheur avec ce (merveilleux ?) 'Deadwing'.
Si l'ensemble peut sembler peu homogène, il surprend par sa cohérence, et c'est là tout le génie de Steven Wilson. L'alchimiste et leader de Porcupine Tree nous a concocté un nouvel album qui a pour moi valeur de référence. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Deadwing - 9:46 02. Shallow - 4:17 03. Lazarus - 4:18 04. Halo - 4:38 05. Arriving Somewhere But Not Here - 12:02 06. Mellotron Scratch - 6:56 07. Open Car - 3:46 08. The Start Of Something Beautiful - 7:39 09. Glass Arm Shattering - 6:12
FORMATION:
Adrian Belew: Chant / Guitares Colin Edwin: Basse Gavin Harrison: Batterie Mikael Akerfeldt: Chant / Guitares Richard Barbieri: Claviers Steven Wilson: Chant / Guitares / Claviers
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(3) AVIS DES LECTEURS
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Hummm, grosse déception que ce Deadwing... ça commence très très mal avec le morceau titre dont les 5 premières minutes au bas mot me sont insupportables, suivi par l'inintéressant Shallow, un riff basique et pas grand chose à se mettre sous la dent en somme... Halo et Open Car ne font qu'un tout petit peu mieux... Heureusement, il reste des titres comme Lazarus, Arriving Somewhere But Not Here, The Start Of Something Beautiful et Glass Am Shattering pour m'accrocher un peu plus... Bref, au final, il y a de quoi se trouver un peu décontenancé et finalement très déçu... Je n'ai que trop peu retrouvé la finesse des compositions habituelles de Porcupine Tree... J'ai l'impression que le groupe cache un léger manque d'inspiration en renforçant son côté "metal"... Allez, qui aime bien chatie bien ! 6.5/10 ! Va quand même falloir redresser la barre...
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Depuis le temps que je l'attendais ... je suis un fan absolu d'In Absentia, aussi avais-je de grands espoirs dans ce nouvel album. Peut être trop grands ? A la première écoute, j'ai été déçu. A la deuxième également. Je ne retrouvais pas ce mariage de rock puissant et de passage atmosphérique au sein d'un même morceau. Beaucoup de "rentre-dedans" mais peu de poésie. Alors ? Alors je me suis accroché, j'ai passé et re-passé le disque en me disant que j'avais loupé quelque chose. J'ai pris ma guitare et j'ai essayé de trouver les accords. Je suis allé les voir en concert. Et peu à peu, la majesté des titres, la puissance des riffs se sont imposés. Certes, il reste des passages qui m'horripilent toujours , comme le solo final de "Deadwing", inutile et inaudible, qui vient gâcher le morceau. "Swallow" ne me convainc toujours guère. Mais "Lazarus" est superbe, l'une des plus belles chansons de PT. Et "Arriving somewhere ..." est dans la lignée des très grands morceaux. Bref, comme le vin, à laisser mûrir pour apprécier. Mais j'espère que PT ne poussera pas plus loin dans la veine métal.
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7- Certes la qualité de production est toujours au rendez-vous, mais pour l'inspiration je suis moins positif. Avec ce "Deadwing", Porcupine Tree commence à mon avis à faire toujours un peu la même chose, même si le métal me semble un peu plus agressif que dans l'album précédent. Pas assez surprenant pour me séduire.
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(0) COMMENTAIRE(S)
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LECTEURS:
4.6/5 (23 avis)
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STAFF:
4.2/5 (15 avis)
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PORCUPINE TREE (10 MAI 2022)
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Les fans en rêvaient, Porcupine Tree l'a fait ! Le retour des cadors du rock progressif Anglais est acté avec la sortie de "Closure/Continuation", leur premier album en douze ans, que Steven Wilson et Richard Barbieri sont venus présenter.
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