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""The Wayward Son" propose une musique agréable à écouter sans toutefois être indispensable. La rondelle est portée par une musique hargneuse, racée et rapide qui rappelle inévitablement Avantasia ou Virgin Steele."
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3/5
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Issu du giron de l'écurie Musea, Seyminhol formé il y a plus de vingt ans poursuit son bonhomme de chemin avec une tranquillité certaine. Dans cette version sur plastique de Hamlet, le groupe dépeint au travers d'un métal symphonique assez convenu passions, violence et trahisons dans un labyrinthe d'intrigues. "The Wayward Son" propose des ambiances souvent symphoniques, souvent épiques, parfois intimistes, mais toujours métalliques, puisant son inspiration chez des groupe à l'étiquette speed, tels que Avantasia ou Virgin Steele (pour les cavalcades effrénées).
La guitare érige des riffs basés sur des motifs mélodiques impeccables, propres et nets, qui sont toutefois assez classiques. En solitaire, elle tricote des phrases rapides et nerveuses toujours très mélodieuses. La batterie musculeuse cavale à cent à l'heure, elle use de la double pédale pour nous noyer sous un déluge de double-croches. Quant à la voix, elle est polymorphe, avec une facette très pure et innocente, presque enfantine, et une autre plus rocailleuse qui rappelle le grand Dio. D'autres éléments viennent aérer cette musique : des synthétiseurs aux ambiances mystérieuses, des passages symphoniques ou un piano intimiste très tendre.
L'introduction très ample et symphonique permet d'exposer ambiances et thèmes mélodiques. 'The Spectre's Confident' étale une des plus belles lignes de chant de la rondelle, une mélodie à reprendre en choeur. Au fil de l'écoute, les pistes s'enchaînent, au travers de scènes habilement choisies de la pièce, qui tissent une toile dramatique étouffante. Toutefois, malgré des efforts louables et une évidente facilité pour la composition, le groupe semble à certains moments tourner en roue libre...
Porté par une histoire intemporelle, "The Wayward Son" est une œuvre qui, sans être majeure, est agréable à écouter. Néanmoins, même si la rondelle plaira certainement aux aficionados d'envolées lyriques musclées, le disque manque de prise de risques et la musique ne prend pas vraiment aux tripes. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. ACT I SCENE 1 : A Night at Elseneur 02. ACT II SCENE 4 : Marcellus’s Ascertaining 03. ACT I SCENE : The Spectre’s Confidence 04. 1st INTERLUDE : The Oath on the Sword 05. ACT II SCENE 1 : Mantel of Madness 06. ACT II SCENE 2 : Theater of the Dream 07. 2nd INTERLUDE : The Agony of a King 08. ACT III SCENE 1 : To Die to Sleep 09. ACT III SCENE 4 : Into the Black Chamber 10. ACT IV SCENE 1 : The Death of Polonius 11. ACT IV SCENE 4 : Shadows of Death 12. 3rd INTERLUDE : Poem for a Maid 13. ACT IV SCENE 5 : The Conspiracy 14. 4th INTERLUDE : Into the Cemetery (feat Jo Amore from Nightmare) 15. ACT V SCENE 1 : A Disguised Corpse 16. 5th INTERLUDE : The Great Hall of the Castle 17. ACT V SCENE 2 : The Duellist 18. LAST INTERLUDE : The Last March of a Prince
FORMATION:
Christophe Billon-Laroute: Basse Kevin Kazek: Chant Nicolas Pelissier: Guitares / Claviers Thomas Das Neves: Batterie Cindy: Invité / Violon Jo Amore: Chant / Invité Tiffany: Invité / Violon
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DERNIERE INTERVIEW
SEYMINHOL (11 JUIN 2015)
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De retour avec une adaptation metal de Hamlet, Seyminhol a des choses à dire et le fait savoir à Music Waves !
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