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"Un album en demi-teinte pour la Mante Religieuse qui nous avait habitués à mieux, mais quelques titres magnifiques ne doivent pas être mis de côté."
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3/5
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Trois
ans après le fort apprécié "Nowhere To Hide", Praying Mantis propose
son huitième opus (en comptant l'album de Stratus) en cette année
2003 où la malédiction du vocaliste volant a encore frappé chez la
bestiole mandibulée. En effet, Tony O'Hara a quitté le trois-mâts
après deux disques de haute facture. Dommage, la constance
commençait à s'installer et comme "Forever In Time" et "Nowhere To
Hide" étaient tous deux dans le top 3 des Britanniques, on va se
permettre de lever un sourcil inquiet avant d'aborder ce nouvel
essai.
Pour
commencer parlons chanteurs puisque évolution il y a en la matière.
Les frères Troy ont choisi d'inviter sur cet opus les deux vieux de
la vieille que sont - sans vouloir leur manquer de respect - Doogie White et John
Sloman. Le premier a traîné ses guêtres chez Rainbow et aux côtés
de Malmsteen, le second chez Uriah Heep et avec Gary Moore, excusez
du peu. Les deux vocalistes se partagent le travail avec le talent
qu'on leur connaît.
Une
fois de plus, la Mante Religieuse nous sert son cocktail de twins
guitares et de morceaux mélodieux à construction travaillée.
Cependant l'accroche est moins efficace qu'à l'accoutumée. La faute
à qui, la faute à quoi ? La valse des timbres de voix, des
mélodies moins hautes en couleur, des échanges de six-cordes moins
nombreux, des moments d'emphase moins fréquents, la présence
appuyée des mid-tempi, des chœurs chatoyants en moins grand nombre,
un album trop typé Asia ? Chacun pourra y aller de sa petite
analyse, mais force est de constater que le résultat est bien là :
"The Journey Goes On" est en-dessous de ses deux prédécesseurs.
Alors
bien entendu, il y a deux ou trois titres sur lesquels s'extasier,
notamment le titre éponyme et son final de furieux, le quasi-Asia
"Silent War" et la reprise monumentale de "Naked" qui figurait sur
"Nowhere To Hide", mais ça ne suffit pas à maintenir le niveau.
Dommage,
on s'était bien habitué au presque parfait. Allez les gars, vous
n'avez fait qu'un opus correct, pas la peine de dramatiser, le
prochain sera d'un autre niveau, nous en restons persuadés. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Tonight
02. The Escape
03. The Journey Goes On
04. Silent War
05. Beast Within
06. Hold On For Love
07. If Tomorrow Never Comes
08. Lost World
09. The Voice
10. Naked (2003 Recorded Version)
FORMATION:
Doogie White: Chant / Backing Vocals
Chris Troy : Chant / Basse / Claviers / Backing Vocals
Dennis Stratton: Chant / Guitares / Backing Vocals
John Sloman: Chant / Backing Vocals
Martin Johnson : Batterie
Tino Troy : Chant / Guitares / Claviers / Backing Vocals
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STAFF:
3/5 (1 avis)
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