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"Œuvrant dans un hard-rock relativement classique, le groupe de Phil Campbell et de ses fils réussit à marier sa filiation évidente avec Mötörhead et une personnalité déjà affirmée."
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3/5
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28 décembre 2015 : le décès de Lemmy a sidéré le monde du hard rock et du metal et en a laissé plus d'un en état de choc. Mötörhead était mort avec son leader charismatique et ses deux acolytes devaient désormais envisager l'avenir sans lui. Si Mickey Dee a récemment rejoint les rangs d'une autre légende métallique (Scorpions), le guitariste gallois a préféré relancer sa propre formation. Jusque-là nommée Phil Campbell's All Starr Band, celle-ci est devenu Phil Campbell And The Bastard Sons, jouant sur le fait que le line-up est composé par les trois fils de Phil, Todd (guitare), Tyla (basse) et Dane (batterie). Renforcé par le chanteur Neil Starr, le groupe nous propose son premier EP éponyme. Edité sur le label Mötörhead Music et produit par Cameron Webb, on ne peut pas dire que ce mini-opus annonce une franche coupure avec le cordon ombilical le liant à l'institution dans laquelle Phil a joué pendant 31 ans.
Lançant les hostilités, 'Big Mouth' vient renforcer cette impression avec son riff classique et efficace, son énergie punk et sa batterie claquante, au point que l'on se surprend à attendre le son de la monumentale Rickenbacker et l'inimitable voix éraillée de son légendaire propriétaire. Pourtant, avec son refrain cinglant, ce titre réussi à se détacher de cette première impression. La voix de Neil Starr n'y est pas pour rien, ni la présence d'une seconde guitare, mais au fur et à mesure que s'égrènent les cinq titres, il apparait clairement que le quintet possède déjà une identité propre et affirmée. Bien évidemment, la filiation avec Mötörhead ne pourra pas être niée, mais Phil Campbell a suffisamment de caractère et d'expérience pour ne pas en rester prisonnier.
Œuvrant dans un hard-rock relativement classique, la formation réussit cependant à varier les ambiances et les tempi, parfois même au sein du même titre. Heavy et lancinant, 'Spiders' se fait aussi venimeux que les sales bestioles dont il s'inspire, alors que 'Take Aim' et 'No Turning Back' surprennent par leurs changements de rythmes. Bénéficiant de chœurs inattendus et d'un solo incendiaire, le premier est particulièrement accrocheur, alors que le second attaque sur un tempo trépidant avec une batterie épileptique avant de capter l'attention avec ses étonnants changements de direction. Quant à 'Life In Space', il est également surprenant, mariant légèreté et mélancolie dans une ambiance folk et acoustique au sein de laquelle la voix de Neil Starr s'épanouit totalement.
Composé rapidement pour permettre au groupe de jouer ses propres titres au milieu des reprises de Mötörhead, cet EP ne révolutionnera pas la face du hard-rock. Clairement ancré dans la frange qui a pour habitude de satisfaire les bikers et les buveurs de bière, ce premier jet éponyme n'est cependant pas sans intérêt, car réussissant déjà à trouver un chemin entre ses incontournables racines et une personnalité déjà prégnante. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Big Mouth - 3:01 02. Spiders - 3:45 03. Take Aim - 4:02 04. No Turning Back - 4:08 05. Life In Space - 3:10
FORMATION:
Dane Campbell: Batterie Neil Starr: Chant Phil Campbell: Guitares Todd Campbell: Guitares Tyla Campbell: Basse
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