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"Cosmograf signe un nouvel album magnifique de sensibilité, de musicalité tout en s'émancipant des influences. Un petit chef-d’œuvre d'émotion."
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5/5
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Est-il encore besoin de présenter Cosmograf, le projet de Robin Armstrong, qui sort, à peine un peu plus d'un an après son dernier album, sa nouvel livraison "The Hay-man Dreams" ? Avec un rythme aussi effréné d'un album quasi tous les ans, le doute peut saisir l'auteur de ses lignes : le temps pour réaliser un album est-il proportionnel au résultat qualitatif de celui-ci ? Le stakhanovisme dont fait preuve notre Anglais témoigne de son esprit créatif qui habite les musiciens à l'image de Steven Wilson ou Neal Morse... avec le risque de se répéter ou de lasser, et la difficulté de se renouveler.
Après avoir évoqué divers sujets tels que l'esprit face à la machine, la solitude dans l'espace, l'absurde selon Camus, Cosmograf nous invite à suivre les rêves d'un... épouvantail. La solitude, pas toujours si éloignée du concept, est propice à autant de divagations musicales rêveuses et à l'introspection de cet homme effrayant fait de paille, seul au milieu de son champ de blé.
Émancipation est le mot qui vient à l'esprit après une première écoute. Les précédents albums de Robin, d'une grande qualité, souffraient d'être un peu trop marqués du sceau des influences de Cosmograf (Porcupine Tree, Pink Floyd, The Who). Ici, elles sonnent à l'oreille mieux assimilées et intégrées, voire transcendées. Elles sont bien naturellement toujours présentes comme dans "Hay-Man", troublant de beauté avec son rappel à "Dark Side Of The Moon" par le biais de ce chant féminin et ses samples au cours de sa première moitié, auxquels succèdent les guitares incisives qui avaient les faveurs du désormais endormi arbre à porc-épic. Les solos sont ainsi légion, de toute beauté et s'étendent pour le plus grand plaisir des amateurs, démontrant le toucher délicat et sensible de Robin.
Puisant dans ce qu'il sait faire de mieux et fort de son expérience, notre Anglais délivre ici son meilleur album à ce jour et prône les valeurs du rock progressif, notamment celle de transmettre des émotions sans pour autant être forcément trop intellectuel ou élitiste. La construction de 'Motorway' en est un parfait exemple : un petit chef-d’œuvre démarrant par des arpèges de guitare sèche sur lesquels des nappes de synthétiseur plutôt lentes viennent se greffer. Le titre prend le temps de se développer (huit minutes) et monter en puissance avec une belle cohérence pour laisser place dans sa dernière partie à la guitare électrique, magnifique. La simplicité du compositeur alliée à son exigence sans concession de produire des titres de qualité est déconcertante d'efficacité ('Trouble In The Forest'). 'Cut The Corn' se souvient avec délectation du Camel de "Harbour Of Tears" ou de "Dust And Dreams" avec sa guitare et son chant à la Latimer (et un peu Hackett pour la partie à la guitare sèche).
Concis, direct, émotionnel, personnel, voilà que les doutes émis en introduction s'envolent à l'écoute de cette nouvelle fournée qui n'invite qu'à une chose : appuyer sur le bouton replay. Et incite à renvoyer cette question à celui qui a noirci cette page : faut-il laisser passer du temps pour qualifier un album de petit chef-d’œuvre ? - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Tethered And Bound 02. Trouble In The Forest 03. The Motorway 04. Cut The Corn 05. Melancholy Death Of A Gamekeeper 06. Hay-Man
FORMATION:
Robin Amstrong: Chant / Guitares / Basse / Claviers David Allan: Invité / Voix Kyle Fenton: Batterie / Invité Matt Stevens: Guitares / Invité Rachael Hawnt: Chant / Invité
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(2) AVIS DES LECTEURS
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Peut-être pas le meilleur album, et un peu plus court que d'ordinaire, mais quelle constance dans l'excellence... Robin continue de balancer sa musique entre onirisme et introspection tourmentée, et s'autorise à varier l'instrumentation et les voix sans dénaturer son propos, comme en témoigne le magnifique 'Hay-Man', point d'orgue de l'album. Je suis déconcerté à chaque redécouverte, et pratiquement de A à Z de la discographie. Ayant méticuleusement testé mon addiction pour chacune des oeuvres du bonhomme, j'ai dû me résoudre à acquérir l'ensemble de sa disco, tellement l'idée de ne pas participer au financement d'une création de cette trempe m'a paru irrecevable.
Cosmograf est l'une de mes meilleures découvertes musicales de ces 10 dernières années, à tel point que je me suis obligé, à un certain moment, de passer un peu à un autre registre. Non par peur de lassitude, mais par celle de ne plus parvenir à écouter autre chose !
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Cosmograf a été pour moi une découverte après la critique très élogieuse du site.
Et je dis merci ....
Du vrai et pur Rock Progressif. Rien de super révolutionnaire, mais des interprétations hyper propres et soignées. Les compos sont riches et tous les instruments parfaitement maitrisés. La guitare arrivent au bon moment, et quelle virtuosité. Oui d'accord, il y a un esprit Floydien très net, mais c'est une telle référence qu'il est difficile d'en sortir pour beaucoup. J'ai adoré cette guitare posée, chaude, les notes qui s'étirent dans des solos riches et variés. Mais toujours dans l'esprit de ce Prog qui me chavire depuis 30 ans.
Mon seul bémol est sur la voix. Je ne suis pas fan d'une sonorité parfois trop aigus qui ne colle parfois pas avec la musique. Pas sur tous les morceaux, mais parfois, et ça m'a un peu cassé l'ambiance. J'ai eu l'impression d'une faille de maturité entre la voix et la musique. Sinon, c'était 5 étoiles assurées.
Au final, je recommande quand même beaucoup....
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(3) COMMENTAIRE(S)
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LECTEURS:
4.4/5 (10 avis)
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STAFF:
4/5 (3 avis)
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EN RELATION AVEC COSMOGRAF
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DERNIERE INTERVIEW
COSMOGRAF (SEPTEMBRE 2011)
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Robin Amstrong (la tête pensante de Cosmograf) a bien voulu répondre à nos questions, cela tombait bien car son album est parmi des plus apprécié au sein de la rédaction ainsi qu’auprès de nos lecteurs.
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