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"The Watch avec "Seven" perpétue l'héritage de Genesis. Il en a la couleur, le goût .... mais ce n'est pas Genesis. L'album manque de quelques nouveautés pour susciter un plus grand intérêt."
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3/5
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The Watch est un groupe italien qui a commencé sa carrière comme un tribute à Genesis avant d'interpréter son propre répertoire. Après un "Tracks From The Alps" sorti en 2014, de qualité un brin classique, "Seven" devrait permettre de voir si le groupe a su évoluer ou bien se morfond dans une certaine stagnation.
A l'image de l’œil disproportionné qui contemple le corps d'une femme dénudée à la bouche sanguinolente figurant sur l'artwork, l'album est sombre. Pas de quoi sauter de joie au premier regard, ce que le début d'album confirme. D'emblée, l'auditeur n'est pas surpris à l'écoute de "Seven" et retrouve ainsi cette ambiance qui trouve sa source dans les années 70 où de longues nappes de synthétiseurs, le plus souvent vintage ('Copycat'), soulignent le concept noir de l'album porté par une rythmique minimaliste et quelque peu métronomique. L'album peine à décoller, manquant de l'étincelle qui pourrait apporter un plus. Là où Carptree, qui s'inscrit dans cette veine, adjoint à sa musique des touches symphoniques qui densifie le concept, The Watch reste bloqué sur ses acquis. La voix toujours aussi caractéristique de Simone Rossetti est sans aucun doute le point fort de l'album, évitant le piège de surjouer l'émotion par une retenue bienvenue. Dans ce canevas synthétique, les guitares se font assez discrètes. Très peu de solos viennent titiller l'oreille hormis quand elles se font acoustiques ('It's Only A Dream'). Il est intéressant de noter l'intervention de Steve Hackett sur la reprise de 'The Hermit', même si son apport reste toutefois assez anecdotique.
The Watch innove ainsi très peu par rapport à sa discographie passée. Les plages sont parfois répétitives, donnant à l'album cette impression de tourner quelque peu en rond en raison d'une absence de nouveauté et d'une production qui sonne très ancienne. Le mix paraît en effet quelque peu étouffé comme s'il avait été enregistré il y a 30 ou 40 ans. C'est un parti-pris légitime en soi mais qui dans les productions actuelles paraît daté voire dépassé. Ainsi, les nostalgiques de cette époque seront sans doute satisfaits de ce nouvel album très bien interprété, les autres resteront sur leur faim.
Le combo italien sort un album hors du temps, bien composé, d'une interprétation de qualité et soignée, mais si "Seven" a le goût d'un Genesis un peu édulcoré, il lui manque un petit quelque chose, un côté épique et dramatique qui a du mal à ressortir. A écouter, mais pas indispensable. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Blackest Deeds 02. Disappearing Act 03. Masks 04. Copycat 06. Tightrope 07. The Hermit 08. After The Blast
FORMATION:
Giorgio Gabriel: Guitares / Basse Marco Fabbri: Batterie Mattia Rossetti: Basse Simone Rossetti: Chant / Claviers / Flûte Valerio De Vittorio: Claviers
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(2) AVIS DES LECTEURS
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LECTEURS:
3.5/5 (2 avis)
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STAFF:
2.3/5 (3 avis)
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