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"Tour à tour puissant, nuancé, habité et sensible, "The Serpent Rings" est un véritable enchantement."
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5/5
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1978 : "Kingdom Of Madness", premier album de Magnum voit le jour. 42 ans plus
tard, "The Serpent Rings", 21ème album (!!) du combo sort dans les
bacs. Quatre
décennies après son entrée dans l’arène, Magnum est toujours
là, Bob Catley l'emblématique frontman à sa tête et Tony Clarkin
son fidèle compagnon guitariste et compositeur émérite à ses
côtés. Si la sortie de "Lost On The Road To Eternity" il y a deux ans
avait vu le départ de Mark Stanway l'homme aux claviers des (quasi)
origines, "The Serpent Rings" marque l'éloignement d'Al Barrow, le bassiste présent au sein de la
formation depuis près de vingt ans, remplacé par Dennis Ward, fugueur de
chez Pink Cream 69. La trilogie "Escape From The Shadow Garden", "SacredBlood Divine Lies" et "Lost On The Road To Eternity", qui avait vu le
retour de Rodney Matthews aux pinceaux pour les artworks, nous avait
fait nous esbaudir. Qu'en est-il de ce nouvel album à la
pochette une fois de plus foisonnante et haute en couleurs ?
La
réponse est dans la question. Ce vingt-et-unième effort grouille d'idées admirables et
déploie des mélodies aux pigments de l'arc-en-ciel. "The Serpent
Rings" est certainement une des plus belles sorties des Anglais à ce
jour. Tour à tour puissant, nuancé, habité et sensible, cet opus
est un enchantement. Entre grondantes tempêtes et envoûtantes
atmosphères, l’œuvre nous ballote tel un fétu de paille dans un
tambour de machine à laver.
Nous
aurions dû nous méfier à l'écoute du premier titre de cet
opus : 'Where Are You Eden' est un cataclysme symphonique orchestré de
main de maître. Doté d'un thème aux claviers dans la plus pure
tradition du groupe, d'une mélodie de grande classe et d'un solo
majestueux, son riff de mi-parcours ramène à celui du break sur le titre éponyme du premier album du groupe, un "Kingdom Of Madness" vieux de quatre décennies.
La
suite ne baissera pas en intensité grâce à des mélodies
somptueuses et des soli dantesques, notamment sur 'Madman Or Messiah', 'The Archway Of Tears' et le titre éponyme. Grâce aussi à la présence de breaks
époustouflants, tout en sensibilité comme sur 'Not Forgiven’, ou en
format jazzy sur un multicolore 'House Of Kings' où King Crimson et
ses cuivres ne sont pas loin. Les ambiances progressives et enchantées
sont légion - Magnum sait à la perfection raconter des histoires et
les faire vivre. La voix de Bob Catley est certes moins performante qu'à ses débuts, mais elle reste néanmoins porteuse en diable. Ainsi l'homme demeure encore, à 73 ans, le guide iconique de la formation.
Nos dinosaures Anglais préférés viennent une fois de plus de nous gâter. Tel un Père Noël - en retard sur ce coup-là, mais on ne lui en voudra pas - Magnum nous offre un bien beau présent avec ce nouveau bijou musical. Quelle œuvre, quel groupe ! - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Where Are You Eden? 02. You Can't Run Faster Than Bullets 03. Madman or Messiah 04. The Archway of Tears 05. Not Forgiven 06. The Serpent Rings 07. House of Kings 08. The Great Unknown 09. Man 10. The Last One on Earth 11. Crimson on the White Sand
FORMATION:
Bob Catley: Chant Dennis Ward: Basse Lee Morris: Batterie Rick Benton: Claviers Tony Clarkin: Guitares
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(0) AVIS DES LECTEURS
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(7) COMMENTAIRE(S)
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Je reste sur mon avis d'il y a trois ans (et ci-dessous) que leur reprocher un manque de personnalité est une hérésie.
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Après une petite écoute, il me semble qu'ils sont probablement victime de leur cohésion, chacun à sa place et on va dans le même sens dans l'interprétation.... Je comprends que cela puisse plaire et qu'ils puissent aussi perdurer
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C'est peut-être pas le meilleur album de Magnum, mais c'est difficile, de choisir ;-) j'ai eu un doute à première écoute et sans doute beaucoup ci -dessous sont restés là dessus ;-) mais après qq écoutes, c'est purement jouissif, et plusieurs morceaux me donnent des frissons, "Madman Of Messiah", "Crimson .." etc.. Dire que c'est daté, ça veut dire quoi? Hendricx est daté, Pink Floyd aussi, U2 aussi , on est sur un "genre " de son époque, on aime ou pas bien sûr, mais en accord avec la chro de Lynott
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Sur l'impact de la nostalgie, je suis en phase avec l'idée avancée.
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Nous avons tous le droit de ne pas aimer une œuvre. Bien entendu. C'est d'autant plus compréhensible quand l'obédience de celle-ci est fort éloignée du goût du thé dans notre tasse préférée. Mais dire que Magnum n'a pas de personnalité est tout bonnement une hérésie.
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LECTEURS:
4.2/5 (5 avis)
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STAFF:
3.3/5 (6 avis)
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