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"Dopé par la présence de Damian Wilson, Arena livre un "Theory of Molecular Inheritance" difficile à prendre en défaut. Efficace et sans prise de risque."
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4/5
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Longtemps différé pour raison de coronavirose, le dixième album studio d’Arena marque l’intégration d’un chanteur renommé dans le groupe. Damian Wilson, figure connue dans le monde du prog depuis une trentaine d’années, frontman entre autres du groupe anglais de metal progressif Threshold, a croisé la route de Clive Nolan, alors manager et parolier de Landmarq. L’idée de la collaboration entre les deux musiciens était dans l’air depuis longtemps et se réalise à l’occasion de la sortie de "The Theory of Molecular Inheritance".
Affublé d’un concept aussi obscur que celui du "Seventh Degree of Separation", cet album à l’artwork extrêmement travaillé (comme toujours chez Arena) séduit par contre beaucoup plus sur le plan musical. Sans doute la pleine collaboration des membres du groupe y est-elle pour beaucoup : tous les titres sont cosignés des cinq compères, sauf ‘Confession’ et ‘Integration’ où Mick Pointer est absent. L’ensemble montre ainsi une véritable cohérence musicale, avec les marqueurs habituels d’un groupe où chacun trouve exactement sa place et a d’ailleurs son moment à lui : la basse de Kylan Amos sur ‘21 Grams’, le quasi-acoustique ‘Confession’ pour bien mettre la voix de Damian Wilson en valeur, les motifs à la double pédale pour Mick Pointer (‘Part of You’), les jolis décollages à la guitare solo pour John Mitchell, toujours impeccable (‘The Heiligenstadt Legacy’, ‘Under The Microscope’), le tout enrobé par les claviers de Clive Nolan qui y va de son solo de synthé pêchu et marquant (‘Integration’).
Et l’apport de Damian Wilson, dans tout ça ? Évident et indispensable... tout en conservant une puissance qui n’a rien à envier à celle de Paul Manzi, il fait preuve de beaucoup plus de sensibilité dans les passages calmes (‘The Heiligenstadt Legacy’) et apporte sa signature vocale : que du bon !
Pas de réel point faible sur cet album, hormis la sensation d’un certain manque pour les amateurs de titres à tiroirs : les compositions, tout en restant bien labellisées « progressif » (mesures impaires, breaks, orchestration fouillée - mention spéciale à la production soignée signée John Mitchell), restent assez simples dans leurs structures... À bien y regarder, la piste des morceaux "thème-variation-2è thème-instrumental-retour surprise au point de départ" est abandonnée depuis ‘The Shattered Room’ dans "Pepper’s Ghost" en 2005 ! L’écoute de l’ultime ‘Life Goes On’ - très réussi - révèle un mid tempo mélodique prétexte à une envolée de guitare qui évoque fortement ‘The Visitor’, ce qui est plutôt une bonne référence, tandis que le thème vocal renvoie lui à ‘Ascension’ de "Contagion", ce qui est également flatteur mais souligne le (très relatif) manque de prise de risque dans cet album qui reste un modèle de savoir-faire.
Somme toute, "The Theory of Molecular Inheritance", plus que d’apporter son lot d’innovations, apparaît comme l’évolution logique du parcours d’Arena, aboutissant à une efficacité qu’il est difficile de prendre en défaut. Ce quintette aura-t-il la témérité de monter d’un cran pour nous livrer un autre ‘Moviedrome’ ? - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Time Capsule 02. The Equation (The Science of Magic) 03. Twenty-One Grams 04. Confession 05. The Heiligenstadt Legacy 06. Field of Sinners 07. Pure of Heart 08. Under the Microscope 09. Integration 10. Part of You 11. Life Goes On
FORMATION:
Clive Nolan: Chant / Claviers Damian Wilson: Chant John Mitchell: Chant / Guitares Kylan Amos: Basse Mick Pointer: Batterie
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(3) AVIS DES LECTEURS
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Qu’Arena délivre album après album des prestations solides et d’un grand professionnalisme est incontestable. Les musiciens sont à leur affaire, ça joue vite et bien et les titres s’enchaînent sans faux pas.
Là où le bât blesse, c’est le zéro prise de risques qui confine à un manque d’originalité, voire de personnalité. J’ai l’impression d’avoir déjà écouté des centaines de fois cet album qui se confond avec des milliers d’autres, ni meilleur, ni pire, anonyme et interchangeable. Les mélodies ne sont pas désagréables mais n’ont rien d’extraordinaire non plus. L’ensemble est un peu "tutti forte" et manque bien trop de nuances pour me séduire. Bref, un album dont l’écoute n’est pas indispensable et qui s’effacera certainement très vite de la mémoire collective.
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La rencontre entre Damian Wilson et la musique d'Arena apparaît comme une évidence, tant le charisme et la puissance du bonhomme colle à merveille à la musique du groupe, impression confirmée en live.
Avec ce nouvel album, Arena revient enfin dans ses standards, après les albums plutôt moyens de l'ère Paul Manzi, même si Double Vision s'avérait plutôt réussi.
Ici, le groupe retrouve un sens mélodique abouti, souvent sublimé par les soli magnifiques de John Mitchell. Certes, la prise de risque est minime et on ne retrouve pas les élans d'un Solomon ou d'un Moviedrome, mais les 11 titres s'enchaînent avec bonheur, avec même quelques clins d'oeil appuyés vers Shadowland.
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J'attendais cet album avec tellement d'impatience... et la déception est malheureusement grande à l'écoute de la nouvelle production d'Arena, après un "Double Vision" qui m'avait un peu laissé sur ma fin, suivant un "The Unquiet Sky" que j'avais trouvé tout bonnement Exceptionnel ! Rien à redire de la performance vocale de Damian Wilson ; son chant est bien en place et propre... peut-être trop pour dégager intensité dramatique et émotion.
Comme sur "Double Vision", John Mitchell apparait trop en retrait, ses solis sont trop rares et ne provoquent que trop rarement l'étincelle habituellement attendue pour ce si talentueux guitariste. De plus, ses interventions sont souvent placées en doublure des lignes de chant.
Globalement, je trouve les compositions honnêtes, mais sans plus.
Cet album ne m'a pas procuré le grand frisson que j'espérais retrouver, comme ce fut le cas avec "The Visitor", "Immortal ?" ou "The Unquiet Sky".
Bref, pas un mauvais album pour autant, mais pas le disque exceptionnel que j'espérais !
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LECTEURS:
4.3/5 (9 avis)
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STAFF:
4/5 (7 avis)
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