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""1982" se positionne comme un album moyen et inégal qui remplit le cahier des charges attendu de Status Quo tout en ne déclenchant l’enthousiasme qu’en de rares occasions."
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3/5
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Alors qu’il était censé battre le fer tant qu’il était chaud, "Never Too Late" a révélé une formation en baisse d’inspiration dans sa quête du succès commercial. Les tensions au sein du quatuor s’intensifient au point que John Coghlan finit par quitter le groupe en pleines séances d’enregistrement du nouvel opus. C’est donc Pete Kircher qui le remplace pour cet opus qui doit fêter les 20 ans de la rencontre entre les deux leaders que sont Francis Rossi et Rick Parfitt. Autre modification au sein du line-up avec l’intégration d’Andy Bown comme membre officiel alors qu’il était considéré comme un invité jusque-là. Voilà qui en dit long quant à la place que les claviers sont en train de prendre au sein des compositions de Status Quo.
Pourtant, le début d’album est relativement rassurant avec le single ‘She Don’t Fool Me’. Les claviers sont parfaitement intégrés sous la forme d’un piano bastringue qui est un plus pour ce boogie-rock typique des Londoniens à l’énergie et à l’efficacité imparables. La suite n’offre que peu de titres foncièrement manqués, même si les effets de synthétiseurs typiques des années 80 handicapent un ‘Young Pretender’ à la fraîcheur pourtant attachante ou un ‘Get Out And Walk’ aux guitares tranchantes et presque hard-rock. Seul ‘Jealousy’ sombre trop dans le synthétique alors que ‘I Love Rock And Roll’ se révèle aussi inspiré que son titre est original. Nous sommes plutôt dans l’alternance de titres à l’accroche aussi immédiate que brève (‘Resurrection’, ‘Doesn’t Matter’) et de quelques pépites qui permettent de maintenir le navire à flot.
Parmi ces dernières, nous retiendrons l’autre single de l’album, un ‘Dear John’ composé par Johnny Gustafson (Roxy Music) et Jackie McAuley (Them, Van Morrison). Avec son refrain catchy et son riff hyper énergique et efficace, ce titre emporte tout sur son passage. Il est rejoint par un ‘I Want The World To Know’ plus lourd mais pas moins accrocheur et surtout par ‘I Should Have Known’ qui appuie sur l’accélérateur. Véritable tornade à laquelle rien ne résiste, il allie vivacité, puissance et accroche pour un résultat irrésistible. Avec les quelques titres cités précédemment, il y a donc de quoi sauver un album dont le patronyme joue à la fois sur son année de sortie et sur le chiffre 20 que l’on obtient en additionnant ses chiffres et qui représente l’anniversaire des débuts du groupe.
Malgré tout, on attend mieux d’un groupe comme Status Quo qui semble privilégier une grande productivité et une recherche du succès commercial à une réelle exigence artistique. En ralentissant le rythme de parution de ses albums et en sélectionnant ses meilleurs titres, le groupe pourrait se maintenir sur les sommets qu’il a atteint dans la seconde moitié des années 70. Il s’éviterait également des tensions internes dont le départ de son batteur historique ne semble être que la première conséquence. En attendant, "1982" se positionne comme un album moyen et inégal qui remplit le cahier des charges attendu de Status Quo tout en ne déclenchant l’enthousiasme qu’en de rares occasions. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. She Don't Fool Me - 4:37 02. Young Pretender - 3:36 03. Get Out And Walk - 3:12 04. Jealousy - 2:56 05. I Love Rock And Roll - 3:18 06. Resurrection - 3:57 07. Dear John - 3:14 08. Doesn't Matter - 3:40 09. I Want The World To Know - 3:26 10. I Should Have Known - 3:33 11. Big Man - 3:45 12. Calling The Shots (bonus Track) - 4:53
FORMATION:
Alan Lancaster : Chant / Basse Andy Bown : Claviers Francis Rossi: Chant / Guitares Pete Kircher: Batterie Rick Parfitt: Chant / Guitares
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