|
"Le guitariste de Ten et la voix de Lionheart nous proposent, avec Signal Red et cet Alien Nation, un plaisant opus de hard mélodique apaisé et progressif."
|
3/5
|
|
|
ll y a un peu plus de deux ans et demi, nous avions croisé la route
d’un nouveau groupe britannique dénommé Signal Red. Géniteur d’un opus de hard
mélodique de bon aloi, le combo, guidé par Lee Small (ex-Phenomena et Shy), le frontman de Lionheart, et le guitariste Steve Grocott (Ten), nous avait plutôt convaincus avec un "Under The Radar" riche et varié. "Alien Nation", le second essai de Signal Red, vient de sortir et entend bien ne pas
décevoir les espoirs placés dans cette nouvelle troupe.
Les
deux protagonistes se sont séparés ici des frères Anthony,
bassiste et batteur de leur état. Pour les remplacer, ils ont fait
appel à Steve Newman - patron du groupe d'AOR du même nom et de Compass - pour
tenir la quatre cordes, et à Daniel Zaman pour s'occuper de la
batterie. Autant "Under The Radar" nous avait rapprochés de Ten - le
groupe de Gary Hughes auteur de quatorze albums de hard rock
mélodique - autant cet "Alien Nation" évoque fort régulièrement
Phenomena - le combo de hard rock de Mel Galley (l'ex-guitariste de
Whitesnake). Ce qui ne fût guère étonnant à l'époque, vu le
passé de Grocott, ne l'est pas davantage aujourd'hui quand on
connaît celui de Small.
Cependant,
Ten et Phenomena ne jouent pas tout à fait dans la même cour.
Ainsi, le hard rock mélodique plutôt rentre-dedans du premier opus,
où quelques effluves heavy et power venaient parfois nous taquiner
les oreilles, est remplacé ici par un hard rock mélodique apaisé
au centre, et progressif sur les bords. Exit les barrières de
guitares dressées par Grocott, seuls demeurent ses soli d'une fine
technicité qu'il envoie sans radinerie. Nous les qualifierons
d'aériens sur cet "Alien Nation".
Au cœur de cette œuvre, trois titres tiennent le haut du pavé, et ce sont les
titres les plus musclés. 'Email To God', 'Insomnia' et 'Ghosts' balancent
méchamment et catapultent vers l'auditeur des mélodies à reprendre
à tue-tête sous la douche, au point de se prendre sa pomme dans la
poire. Phenomena vient surtout nous hanter sur les titres moins
gaillards, comme sur 'Dance Macabre' et sa prenante orchestration
finale où Ten n'est tout de même pas loin. Mais également sur le titre éponyme et
sur le plaisant 'Invisible Scars', où un autre invité fait son
apparition : Saga. Et ce vieux compagnon refait
surface de manière encore plus probante sur 'Pure Shores' (reprise du titre du girl-group pop All Saints). Notons
également ici l'agréable 'Rocket Fuel' qui fait de l'œil à Vanden
Plas, et le moins réussi 'Awakenings' pour sa particularité : un
break tout droit sorti d'un album de Led Zep.
A
écouter les deux créations de Signal Red l'une après l'autre, on
serait à même de se demander si le combo souhaite consciemment
diversifier ses propos. En effet, la différence entre les deux opus
n'est pas négligeable. Reste que les changements de rythmes
constructifs, les chœurs bien dosés et la richesse des arrangements
musicaux sont une fois de plus ici de rigueur. Voilà au moins une
constante qui mérite que l'on s'attarde sur cette production qui
nécessite tout de même plusieurs écoutes avant de s'apprivoiser. - Site officiel
|
|
|
LISTE DES PISTES:
01. Wide Awake In Dreamland 02. Email To God 03. Insomnia 04. Dance Macabre 05. Invisible Scars 06. Ghosts 07. Rocket Fuel 08. Awakenings 09. Tide Of Life 10. Pure Shores 11. Alien Nation
FORMATION:
Lee Small: Chant Steve Grocott: Guitares / Claviers Daniel Zaman: Batterie / Invité Steve Newman: Basse / Invité / Choeurs
|
|
|
|
(0) AVIS DES LECTEURS
|
|
|
|
|
Haut de page
|
|
|
(0) COMMENTAIRE(S)
|
|
|
|
|
|
|
|
LECTEURS:
-/5 (0 avis)
|
STAFF:
3/5 (2 avis)
|
|
|
|
|
|
EN RELATION AVEC SIGNAL RED
|
|
|
|
|
|
|
AUTRES CHRONIQUES
|
|
|
|
|
AUTRE(S) CHRONIQUES CONCERNANT SIGNAL RED
|
|