|
|
|
Un an après les divergences suscitées par "10 stories down", album qui voulait faire oublier le flop de "12 stories down", The Pineapple Thief revient avec un album plus consensuel, quoi que ....
Dès les premiers échos de la voix de Bruce Soord sur 'Dead in the water' l'auditeur peut être rassuré, la tonalité typique de TPT est bien présente et dans une ambiance située entre No-Man, Porcupine Tree, voire Pink Floyd que débute l'album. Le deuxième titre 'God bless the child' ajoute encore à l'atmosphère Wilsonienne et même les claquements de mains qui rythment le titre semblent issus d'un vieux Porcupine !! Le résultat est plutôt prenant et on se laisse vite prendre par le tourbillon musical. Le troisième titre ('Witting violet') est encore de cette même veine entêtante avec des montées en puissance plus importantes faisant de cette plage une des plus fortes du disque.
Mes appréciations premières étant plutôt flatteuses, qu'est ce qui peut justifier la note moyenne que j'octroie à ce "Little Man" ? Le gros point faible de cet album est le manque de diversité. Si les titres sont en grande majorité de bonne, voire de très bonne, facture, on retrouve les mêmes sons (et accords !?) de guitares acoustiques, les mêmes rythmes, même les claquements de mains qui étaient originaux la première fois sonnent plus convenus dans 'Snowdrops'. La tonalité générale est plus près de la lamentation que du cri de révolte et on peut regretter le manque de punch des compositions qui nous laisse un peu trop souvent "au ras des pâquerettes".
Voilà donc un album sans mauvais titre, mais dont la relative uniformité risque d'entraîner l'ennui sur la longueur. Pour en tirer le meilleur parti, il est préférable de l'écouter par tranche sauf si vous êtes dans une période de mélancolie aigue. - Site officiel
|
|
LISTE DES PISTES:
01. Dead In The Water 02. God Bless The Child 03. Wilting Violet 04. Wait 05. Run A Mile 06. Little Man 07. November 08. Boxing Day 09. God Bless The Children 10. Snowdrops 11. We Love You
FORMATION:
Bruce Soord: Chant / Guitares / Claviers Jon Sykes: Basse Keith Harrison: Batterie Steve Kitch: Claviers Wayne Higgins: Guitares
|
|
|
|
(4) AVIS DES LECTEURS
|
|
|
|
|
|
|
Ce Little Man s'appelle en réalité Felix, fils grand prématuré du chanteur Bruce Soord décédé en février 2006. L'album lui est tout naturellement dédié. Et tout aussi naturellement, le ton n'est pas à la fête.
Dès les premières notes de l'album, on retrouve des tempos lents et ténébreux ("Dead In The Water"), qui rentrent directement dans le crâne. La recette basée sur des accords acoustiques, souvent accompagnés de nappes de violons ou de chants aériens n'est pas nouvelle, mais elle est ici, par endroits, distribuée de main de maître. Elle atteint son paroxysme sur deux sublimes ballades pop : "Boxing Day" et "Snows". Cette dernière, plus évolutive, reprend l'idée du claquement de mains déjà présent plus avant dans le disque dans un final étourdissant de maestria . Absolument splendide, ce titre est une des pièces maîtresses de ma discothèque mélancolique, et pour longtemps.
Pour le reste, Little Man respecte trait pour trait les codes de la pop progressive, c'est-à-dire sur des formats légèrement plus longs que la norme pop, avec des passages atmosphériques ("We Love You") ou plus psychédéliques ("God Bless The Child"). Parfois répétitif, comme sur le très beau "Wilting Violet", Pineapple Thief ne se soucie guère des normes, il pose simplement ses ambiances mélancoliques et laisse opérer la magie ... Et ça marche !!
Le problème, car il y a bien un problème, c'est que "God Bless The Child" aurait pu trouver sa place sur Hail To The Thief, "Little Man" sur The Bends, "God Bless The Children" sur Kid A et la superbe "Run A Mile" sur OK Computer. Le pire, c'est qu'en disant ça, je n'exagère pas un instant.
Celà dit, tous ces titres sont réjouissants, et, quelque part, Pineapple Thief nous permet avec talent et conviction de poursuivre nos aventures musicales préférées. Alors, en quoi devrions-nous les blâmer ???
Certes, Little Man n'invente rien, voire plagie, mais au final, la copie est presque aussi bonne que l'original et moi, j'apprécie.
|
|
|
|
|
Le premier titre de cet album concept "Dead in the Water" se termine en substance par :"There is no other place to die except for my arms". Il n'est nul question ici de noyade accidentelle mais de la fausse couche qu'a faite la femme de Bruce Soord, le chanteur compositeur. Vous l'aurez compris, la joie de vivre n'est pas ce qu'on retiendra de cet album. Les mélodies mélancoliques s'enchainent ici, et il n'y a guère que quelques clappements de mains sporadiques pour vous sortir la tête de cet océan de chagrin. Laissez-vous submerger par les émotions dispensées par cette véritable catharsis où tout est à pleurer, au propre comme au figuré. Dans 'Journal intime", Chuck Palahniuk soutenait l'idée que les plus grands chefs-d’œuvre sont nés de la pathologie ou de la souffrance de leurs auteurs. Pour le coup, il avait fichtrement raison, le bougre....
|
|
|
|
|
J'avais pourtant dis que je ne donnerai pas mon avis sur cet album tant il m'a irrité les tympans. C'est ni plus ni moins du mauvais "Porcupine Tree" anesthésié (titres soporifiques : "Dead in The Water" ...) et en manque d'inspiration (trop répétitif : "God Bless The Child" ... ). Franchement à éviter, rabattez vous sur un bon "Porcupine"... vous avez l'embarras du choix !!!
|
|
|
|
|
Voir les 4 avis
|
Haut de page
|
|
|
(0) COMMENTAIRE(S)
|
|
|
|
|
|
|
|
LECTEURS:
3.8/5 (6 avis)
|
STAFF:
2.6/5 (7 avis)
|
|
|
|
|
|
EN RELATION AVEC THE PINEAPPLE THIEF
|
|
|
|
|
DERNIERE INTERVIEW
THE PINEAPPLE THIEF (04 SEPTEMBRE 2020)
|
Si Bruce Soord nous a habitués à se prêter au jeu de l'interview, c'est aujourd'hui le grand Gavin Harrison qui a pris son relais pour notre plus grand plaisir !
|
|
|
|
|
|
AUTRES CHRONIQUES
|
|
|
|
|
AUTRE(S) CHRONIQUES CONCERNANT THE PINEAPPLE THIEF
|
|