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"Le quinzième album de Ten intègre le clan des meilleures sorties du groupe à ce jour. Ce "Here Be Monsters" va ravir plus d'un amateur de hard rock mélodique !"
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5/5
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Ten n’avait pas donné signe de vie depuis 2018, année où "Illuminati" avait marqué les esprits. Gary Hughes, son père fondateur, était revenu sur le devant de la scène l’an passé pour nous proposer un opus en solitaire, un "Waterside" qui n’avait guère reçu d’éloges de la part de Music Waves. A l’instar des travaux en solo de son Maître, le combo a commis quelques œuvres mineures depuis son premier effort en 1996. C’est donc avec une légère circonspection que nous accueillons aujourd’hui "Here Be Monsters". Doté d’une pochette qui aurait pu servir d’affiche à un film d'horreur, cette nouvelle production des Anglais porte bien son nom.
A part une valse de batteurs, aucune révolution de palais chez Ten. L’équipe en place reste la même sur ce quinzième album. Quant au style développé, il n’a pas bougé d’un iota - ceux qui suivent Hughes depuis ses débuts ne seront pas étonnés. Nous avons toujours affaire à un hard rock mélodique joué avec classe et doté d’une instrumentation soignée qui ne nuit pas aux tympans. La voix du frontman imprime son empreinte caractéristique sur chaque composition, fort expressive et résolument suave, collant parfaitement à la musique délicate et toute en emphase des Mancuniens. L’autre marque de fabrique du combo réside dans l’utilisation soignée des guitares : Ten dispose de trois guitaristes dont les joutes sont en effet emplies d’harmonies voluptueusement ciselées.
Ce "Here Be Monsters", dont la moitié des titres dépassent les six minutes, est un excellent cru. Cette fois-ci, Hughes s’est rappelé qu’il était un concepteur talentueux de mélodies qui captivent l'auditeur sans coup férir. Dans ce domaine, l’opus est un monument de mélodies easy listening. Emplies de souffles porteurs enivrants, elles exhalent un romantisme de chaque instant et une grandiloquence galvanisante. Générant une palette d’émotions puissantes et diversifiées, les morceaux se succèdent sans qu’à aucun moment le niveau ne faiblisse.
S’il convenait néanmoins de mettre quelques titres sous les feux des projecteurs. il semble évident de citer en premier lieu 'Chapter And Psalm' qui est une des meilleures réalisations de Ten depuis ses débuts. Sur une durée de plus de huit minutes, cette pièce d’orfèvrerie fait la part belle aux guitares qui l’inondent de leur présence étincelante et déploient des dentelles de mélodies. A ses trousses dans la course au podium figure un 'Hurricane' qui déclenche une fièvre d’émotions grâce à la finesse de ses claviers, et le plus remuant 'The Dream That Fell To Earth' qui semble sorti de "The Robe", le troisième et plus célèbre album du groupe.
Sensible, inspirant et hyper mélodieux, ce nouvel essai des Anglais est à montrer dans toutes les écoles de hard rock mélodique à tendance AOR/FM. La réussite de cet album est autant due aux aptitudes de compositeur de Hughes qu’à l’aisance technique évidente de ses comparses. Voilà un bien bel objet pour fêter le quart de siècle d’existence de Ten. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Fearless 02. Chapter And Psalm 03. Hurricane 04. Strangers On A Distant Shore 05. The Dream That Fell To Earth 06. The Miracle Of Life 07. Immaculate Friends 08. Anything You Want 09. Follow Me Into The Fire 10. The Longest Time
FORMATION:
Dann Rosingana: Guitares Darrel Treece-Birch : Claviers Gary Hughes: Chant John Halliwell: Guitares Steve Grocott: Guitares Steve Mckenna: Basse Markus Kullmann: Batterie / Invité
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