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"Reléguant son rock progressif complexe au grenier, O.R.k. livre avec "Screamnasium" un rock alternatif musclé et immédiat n’hésitant pas à flirter avec le hard rock et le metal."
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4/5
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Après deux albums de rock progressif exigeant, parfois proche du math rock et non dénué de dissonances, O.R.k. avait amorcé sur "Ramagehead" une évolution sensible vers un rock alternatif parfois saupoudré de moments plus progressifs. Trois ans plus tard, "Screamnasium" va-t-il confirmer cette tendance ou revenir aux premières amours du groupe ?
Sans conteste, O.R.k. enfonce le clou planté dans l'album précédent. Le disque délivre un rock alternatif musclé avec de grosses effluves hard rock et quelques saillies metal, le tout s’appuyant sur un socle technique en béton armé. Les dissonances et le côté progressif des deux premiers albums ont complètement disparu. Oubliées, les références à King Crimson, Robert Wyatt et autres David Bowie. "Screamnasium" évoque bien plus Pain of Salvation ou Led Zeppelin, voire un Muse dans sa période contemporaine.
Les compositions, très ramassées, ne laissent guère de place aux digressions, conservant la structure de chansons classiques dominées par la prestation vocale de Lorenzo Esposito Fornasari, qui n’occulte cependant pas ses petits camarades dont le brio technique est admirablement servi par une production au cordeau. Néanmoins, le chanteur domine les débats dans une prestation oscillant entre rage et désespoir, rappelant celles de Daniel Gildenlöw et Robert Plant, non tant par le timbre que par un engagement et des intentions proches des deux frontmen.
"Screamnasium" se démarque néanmoins de son prédécesseur en étant bien plus turbulent et agité, offrant bien peu de passages calmes, le seul titre vraiment apaisé étant celui qui clôt l’album, ‘Someone Waits’, avec son duo chant/violoncelle. Avant lui, c’est un maelström bouillonnant d’énergie peuplé de riffs de guitare tranchants, d’une basse groovy et dansante et d’une batterie virevoltante et inventive, omniprésente mais qui joue tellement intelligemment qu’elle évite toute lourdeur.
‘As I Leave’ qui ouvre l’album donne immédiatement le ton et, s’il vous séduit, il y a fort à parier que vous trouverez le reste à votre goût. Seul revers de la médaille, cette débauche d’énergie sans véritable phase de répit peut lasser à la longue. Mais l’album étant relativement court, O.R.k. ayant su intelligemment éviter de faire du remplissage, et les compositions addictives et superbement interprétées, le temps passe finalement très vite. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. As I Leave (03:57) 02. Unspoken Words (03:39) 03. Consequence (04:11) 04. I Feel Wrong (04:00) 05. Don't Call Me A Joke (03:24) 06. Hope for the Ordinary (04:37) 07. Deadly Bite (03:57) 08. Something Broke (04:17) 09. Lonely Crowd (03:58) 10. Someone Waits (05:34)
FORMATION:
Carmelo Pipitone: Guitares / Choeurs Colin Edwin: Basse Lorenzo Esposito Fornasari: Chant / Claviers Pat Mastelotto: Batterie / Percussions Elisa: Invité / Chant (3) Jo Quail: Invité / Violoncelle (10)
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(1) COMMENTAIRE(S)
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4/5 (3 avis)
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