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"Malgré sa longueur, "Sommarskymnigslius" passionne d'un bout à l'autre de ses 75 minutes, offrant une palette variée apte à contenter tout amateur d'un rock progressif accessible sans être simpliste."
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4/5
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Faut-il encore présenter Kaipa, groupe vétéran de la scène progressive suédoise et qui a vu un certain Roine Stolt faire ses premiers pas dans cette galaxie musicale ? Après cinq décennies d'existence, son fondateur Hans Ludin est toujours aux manettes et nous propose son seizième album studio intitulé "Sommarskymnigslius" qui, si nos notions de suédois s'avèrent exactes, évoque l'aube d'une journée estivale. Plus globalement, cette nouvelle production s'articule autour de huit titres composant une allégorie faisant un parallèle entre un cycle nocturne allant du coucher de soleil à l'aube, et une période allant de la mort à une renaissance, soit une vie à rebours.
Formé de longues plages épiques, introduit et clos par une même composition coupée en deux, ce nouvel album reprend les ingrédients désormais classiques du groupe, ceux que l'on retrouve dans chaque album depuis la reformation opérée au début de ce millénaire. De longues plages aux orchestrations soignées et variées, mises en valeur par le talent sans faille des différents musiciens, sur lesquelles viennent se poser majoritairement la voix magnifique d'Aleena Gibson et celle tout en contraste d'Hans Ludin entraînent l'auditeur dans une farandole de thèmes et mélodies plus ou moins complexes.
Quand le magnifique 'Seven Birds' déroule lentement ses presque dix minutes d'une traite, coulant entre les oreilles sa mélodie folk, de superbes soli de guitare ou un passage a capella, 'Chased by Wolves and Burned by the Sun' s'avère beaucoup plus complexe, tant rythmiquement que mélodiquement, se rapprochant par moments du Yes des années 1970 ou encore de Solstice par la grâce du violon. Il faut ici souligner le magnifique travail de la section rythmique qui, tout en restant discrète, offre une assise remarquable à l'ensemble des titres, impulsant de surcroît de nombreux changements d'ambiance, tout en prenant de temps en temps le soin de jouer sa propre partition. Jonas Reingold nous offre ainsi une magnifique ligne de basse en contrepoint des soli de guitare sur 'Like Thousand Dawns'.
Et s'il fallait trouver un titre qui résume à lui seul tout l'esprit de cet album, alors 'Spiderweb Train' s'avèrerait être le candidat idéal. Tout du long de ses quinze minutes, le morceau emmène l'auditeur de rivages symphoniques vers des berges progressives plus torturées, avant de revenir dans des eaux plus apaisées au gré de mesures ternaires permettant à la guitare de Per Nilsson de chalouper d'un solo à l'autre, le tout agrémenté de quelques notes de flûte irlandaise, tandis que du haut de ses claviers, le maître de cérémonie Hans Ludin emballe l'ensemble de sonorités toutes plus variées les unes que les autres. Juste splendide.
Malgré sa longueur, "Sommarskymnigslius" passionne d'un bout à l'autre de ses 75 minutes, offrant une palette variée apte à contenter tout amateur d'un rock progressif accessible sans être simpliste.
- Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Sommarskymningsljus - 1:30 02. Seven Birds - 9:50 03. Like Thousand Dawns - 11:08 04. Revelationview - 9:28 05. Chased by Wolves And Burned by The Sun - 10:17 06. Spiderweb Train - 15:29 07. Songs In Our Hands - 13:00 08. Sommargryningsljus - 3:58
FORMATION:
Aleena Gibson: Chant Darby Todd: Batterie Hans Lundin: Claviers / Choeurs Jonas Reingold: Basse Patrik Lundström: Chant Per Nilsson: Guitares
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(1) AVIS DES LECTEURS
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STAFF:
3.7/5 (3 avis)
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