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"Premier album de Marillion assez inspiré par Genesis, "Script For A Jester's Tear" installe les bases d'un groupe qui deviendra assez vite un des piliers du Rock Progressif."
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4/5
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C'est quatre ans après la fondation de Marillion que paraît le premier album, intitulé "Script For A Jester's Tear". Il suit de 6 mois le premier EP, paru chez EMI, "Market Square Heroes". On peut par avance noter qu'aucun des titres de cet EP, "Market...", "Three Boats Down From The Candy", et "Grendel", longue de 19 minutes et assez caricaturale, ne figurent sur l'album. Il faudra attendre l'édition remasterisée de 1997 pour les retrouver sur le deuxième disque bonus de "Script...".
Ce premier album est le fruit d'un long travail préparatoire, les morceaux ayant tous eu le temps de mûrir depuis les débuts du groupe et ainsi d'évoluer tels "The Web", qui donnera son nom aux divers fan-clubs du groupe ou "Forgotten Sons". Celles-ci permettent aux musiciens, Steve Rothery, Mike Pointer, Pete Trewavas et Mark Kelly de donner libre court à leur talent. Car si Marillion base son imaginaire sur les récits complexes et tourmentés de Fish, il n'en faut pas pour autant oublier que la base musicale du groupe est solide. Et cela même si, et c'est bien le défaut du disque, elle lorgne fortement vers Genesis d'autant plus que Fish a une personnalité et une voix qui renvoie nettement à Peter Gabriel, trait d'ailleurs renforcé en concert par les attitudes du chanteur.
Seuls six titres composent cet album, tous ou presque approchant les 8 minutes, un véritable défi dans une époque new-wave et post-punk. Et il n'y a rien à jeter, du single, "He Knows You Know", morceau le plus court, sombre et puissant et doté d'un refrain imparable à "Garden Party", plus calme mais enjoué, ou encore "Chelsea Monday" douce mais puissante et portée par la voix écorchée de Fish.
A noter que la version remasterisée comprend un autre inédit, "Charting The Single", chanson un peu moins efficace, ainsi que des démos et des versions alternatives. De plus, à l'instar d'Iron Maiden avec Eddie, le groupe se crée un visuel facilement identifiable pour les fans avec son bouffon, grâce à un dessinateur talentueux, Mark Wilkinson. L'aventure Marillion ne fait que commencer... - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Script For A Jester's Tear - 8:44 02. He Knows You Know - 5:23 03. The Web - 8:52 04. Garden Party - 7:19 05. Chelsea Monday - 8:17 06. Forgotten Sons - 8:23
FORMATION:
Fish: Chant Mark Kelly: Claviers Mick Pointer: Batterie Pete Trewavas: Basse Steve Rothery: Guitares
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(14) AVIS DES LECTEURS
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J'ai découvert Marillion avec "Script..." Il restera sentimentalement ma référence. Bien sûr, la prod. est un peu datée mais les influences flagrante de Pink F. et Genesis sont bien intégrées. Et que de spleen et de mélancolie à l'écoute du titre éponyme ou "Chelsea Monday" par exemple. Le meilleur est à venir. Un opus qu'on réécoute avec... "nostalgie"
Le top sera atteint, à mon sens, avec "Clutching at straws". Je reste fidèle, je l'avoue, à la période "Fishienne".
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"So here I am once more..." qui n'a pas frissonné en écoutant ces premiers mots du géant écossais nous titiller les oreilles en faisant tourner notre vinyle pour se lancer dans l'écoute de cette galette ultra culte... Nous sommes en plein dans les débuts d'un groupe mythique et pourtant tout (ou presque) est déjà là... Une production d'une qualité incroyable pour un album d'une excellente qualité... Quelques toutes petites faiblesses font qu'il ne s'agit pas, à mon humble goût, le meilleur cru du groupe... Mais putain que c'était déjà bon tout ça...
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S'il est un album qui sera rapidement qualifié de culte, c'est bien celui-là. Script a offert aux fans déçus ou frustrés de Genesis une alternative à laquelle beaucoup se sont accrochés. La rage de Fish, écorché dans "Forgotten Sons" comme rarement plus tard, la guitare de Steve Rothery et les claviers majeurs de Mark Kelly arrivent sur la scène du prog de façon retentissante. S'il n'atteint pas les sommets de Fugazi, son successeur, Script possède un affect immense, qui le rend tellement attachant que beaucoup le considèrent comme le meilleur. Marillion avait des choses à dire, et les fans de Prog voulaient les entendre, ça tombait bien !
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Voir les 14 avis
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(1) COMMENTAIRE(S)
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Sur ce premier album complet, Marillion imprime déjà son sceau néo-prog. Le chant exubérant de Fish sur une partition poétique (l'évocation du conflit nord-irlandais sur 'Forgotten Sons' est à pleurer - ''Death, approch friend''), les atmosphères intimes, désolées ou éclatantes déployées par Mark Kelly et surtout Steve Rothery, qui semble réclamer sans cesse des bons de sortie en solitaire (il souffre de guitarite aigue - c'est la guitare qui le démange alors le seul remède, c'est un solo), l'ombre chatoyante de Peter Trewavas, un bassiste qui est loin d’être submergé par la grâce de ses collègues et qui participe abondamment à l'effort collectif. Reste le jeu de batterie manquant cruellement de personnalité de Mick Pointer, il aurait été intéressant de le voir œuvrer sur l'album suivant. Six morceaux, six cartes de visite sur les futurs travaux du groupe d'Aylesbury, qui a commencé à gommer les références gênantes de son premier EP ('Grendel' jusqu'au bout du plagiat même si 'Three Boats Down From The Candy' avait sa place sur cet opus), le meilleur est à venir mais certainement pas sur l'album suivant.
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LECTEURS:
4.6/5 (22 avis)
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STAFF:
4.2/5 (25 avis)
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