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Attention OVNI… Je vous l’accorde, en terme d’introduction, cette expression est trop souvent usitée pour des productions -certes sortant de l’ordinaire- mais ne méritant pas forcément de crier aux petits hommes verts ! J’espère donc qu’avec cette introduction, vous ne me réserverez pas le même sort que Pierre à force de trop crier au loup ! Car pour le coup, nous sommes indéniablement confrontés à des extraterrestres tout droit issus de ce pas si lointain espace qu’est notre douce France : grand pourvoyeur de sensation métal extrême !
Seul bémol toutefois, c’est que si on avait dû attendre après mon alerte pour se soucier du cas Carnival In Coal en général et de ce « Vivalavida » en particulier, il y a belle lurette qu’ils nous auraient envahis et seraient repartis vers d’autres conquêtes ! Et c’est ni plus ni moins ce qui s’est passé tant ce « Vivalavida » a eu un succès d’estime non négligeable justifiant la réédition récente de ce chef d’œuvre datant de 1999 et des 2 autres albums suivants… Enfin, je m’étale, je m’étale et vous n’en savez toujours pas beaucoup plus si vous êtes néophytes en termes de Carnival In Coal… J’y arrive ; le duo français œuvre dans un black métal complètement déjanté… Vous me voyez encore venir avec ce terme trop souvent galvaudé et donc non utilisé à bon escient !
Pour s’en convaincre, détaillons un titre comme « Yeah Oystaz » ! Cette pièce est une véritable tuerie complètement folle. Sur une trame black viennent se greffer des éléments tour à tour ; ragga, latinos, un break jazzy proche d’un Bumblefoot avec des dialogues de restaurant en arrière plan et surtout le discours final totalement hilarant d’un client éméché… C’est une pure folie, du jamais entendu jusqu’alors !
Pas convaincu pour autant de la recette furieusement originale de ce « Vivalavida » ? Avouez que vous êtes difficiles ! Bon alors je continue… Sans être exhaustif, on devra se frotter à des titres tout aussi inédits comme le mariage du black métal avec respectivement la techno (« Entrez dans le Carnaval »), le disco (« Got Raped »), du funk (« She Male Whoregasm »)… Et pour finir, un conte scandinave narré sur fond de folk acoustique (« A Swedish Winter Tale » comme son nom l’indique)…
En bref, « Vivalavida » peut très bien se résumer au travers de l’invitation de la voix féminine de « Entrez dans le Carnaval » ouvrant le bal ; un cirque de phénomènes de foire musicaux !
C’est tout simplement génial… A recommander vivement aux fans de musiques extrêmes en mal de sensations fortes ! Il est juste dommage que cette chronique vienne encenser un groupe qui vient tout juste de splitter !!! - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. In Darkness Dwells Vice 02. Entrez Le Carnaval 03. Urine Facewash 04. Got Raped 05. Yeah Oystaz 06. Narrow Minded Sexist Pig 07. A Swedish Winter Tale 08. She Male Whoregasm 09. Xxx Dog Petting 10. Dressed Like Pazuzu 11. Turn Everything Upside Down Twice
FORMATION:
Arno Strobl: Chant Axel Wursthorn: Guitares / Basse / Claviers / Batterie
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