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""Scenes From A Memory" est tout simplement un des meilleurs albums progressif de cette décennie."
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5/5
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"Scenes From A Memory" est déjà le septième album de Dream Theater (DT) groupe éminemment connu de la scène progressive qui doit bien être le seul dans le genre à remplir des salles comme le Zenith.
Pour cet opus, l'équipe est la même, exception faite du claviériste Jordan Rudess remplaçant Derek Sherinian. En ce qui concerne la forme, DT a décidé cette fois de faire original et de sortir son premier concept album. Pour rappel, un concept album est un album qui raconte une histoire complète, les pistes pouvant se comparer à des chapitres dans un livre. Et le concept de "Scenes From A Memory" à l'instar de « operation mindcrime » de Queensryche n'est pas une obscure histoire difficilement compréhensible comme certains groupes ont tendance à le faire mais bien une aventure palpitante, un thriller plus exactement, avec une intrigue, des rebondissements et un dénouement final. Pour résumer l'épilogue : un homme faisant des rêves macabres étranges et redondants décide d'aller voir un hypnotiseur pour aller chercher des réponses dans son subconscient. Alléchant non ?
Quand vous saurez que la musique se calque à la perfection aux trames dignes d'un David Lynch, sans doute serez vous en train de courir chercher un exemplaire de cet album prodigieux qui représente à mes yeux une des oeuvres musicales les plus abouties qu'il m'ai été donné d'entendre.
Dès les premières mesures, l'auditeur est immédiatement et habilement happé par le biais de l'hypnotiseur et son compte à rebours débutant l'envol de l'esprit du caractère principal dans les méandres de son subconscient. Et tout s'accélère... Riffs puissants, osmose totale entre les mélodies et les paroles, une interprétation impériale, une technique irréprochable mélangeant harmonies et passages progressifs tonitruants et cela pour tous les instruments, des sensations à fleur de peau.
Rudesse, douceur, violence, regrets, libération, des inspirations multiples et variées allant piocher dans différents folklores et le tout toujours basé sur un même thème entraîneront l'auditeur, devenu acteur à traverser toutes les étapes menant à la vérité.
Décrire en détail le métal que nous propose DT sur cet album serait une gageure. Mais si la musique est exceptionnelle, l'apport des paroles parfois accompagnées de bruitages (essentiels) en amènera un grand nombre à la conclusion suivante : Scenes From A Memory est tout simplement un des meilleurs albums de cette décennie. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Regression - 2:07 02. Overture 1928 - 3:37 03. Strange Deja Vu - 5:12 04. Through My Words - 1:01 05. Fatal Tragedy - 6:49 06. Beyond This Life - 11:23 07. Through Her Eyes - 5:28 08. Home - 12:53 09. The Dance Of Eternity - 6:13 10. One Last Time - 3:46 11. The Spirit Carries On - 6:38 12. Finally Free - 12:00
FORMATION:
James Labrie: Chant John Myung: Basse John Petrucci: Guitares Jordan Rudess: Claviers Mike Portnoy: Batterie
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(6) AVIS DES LECTEURS
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Définitivement - à ce jour, mais je serais très étonné qu'ils fassent mieux - le meilleur album du groupe.
Ce disque est proprement hallucinant de bout en bout, notamment la dernière demie-heure.
Aussi hallucinant que l'avis du chroniqueur secondaire qui trouve la ballade "Through Her Eyes" maladroite...
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Le meilleur album de Dream Theater, et un des meilleurs albums que j'ai écouté. Quelques moments de grâce avec la grandiose finally free, le solo de fatal tragedy et la très "prog"the dance of eternity. Mais surtout un résultat très homogène, qui malgré quelques logueurs (home) et toujours des ballades un peu maladroites (through her eyes) justifie le format du concept album.
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Combien de groupe ont tenté dans l'histoire de coller les termes concept et album sans qu'à aucune moment l'auditeur ne puisse démêler l'un de l'autre ? Par démêler l'un de l'autre, j'entends parvenir à distinguer ce qui faisait la force de chacun, ce qui nous permettait de dire en fin de disque qu'on n'avait ni entendu un concept abscons, ni un album indigeste.
Chez Dream Theater, et pour reprendre une vieille métaphore chère au groupe, Images & Words s'unissent pour donner vie à une oeuvre accomplie, au propos intelligible et intelligent, à l'identité propre et affirmée : une oeuvre parfaite.
Oui parfaite, le mot est lâché, car ce que réalisent ici les New-Yorkais en plus de transpirer le génie, transpire la maitrise : ils ne sont pas arrivés là par hasard, mais par une réaction forte et contraire envers tout ce qu'ils avaient détesté faire sur leur effort précédent. Car si Queensryche par exemple tous les titres d'Operation Mindcrime étaient facilement mémorisable, des hits en puissance et bénéficiaient d'une structure belle mais classique, ici Dream Theater affirme avec véhémence son penchant progressif. Mais attention, chez DT progressif est synonyme de richesse et non d'hermétisme : l'ensemble de l'oeuvre est accessible, mais d'une telle densité qu'il faudra y revenir à 10 fois pour n'avoir ne serait-ce que entendu tous les sons présents.
L'un des plus grands albums des années 90 sans aucun doute, mais aussi et surtout l'un des meilleurs concept-album jamais écrit. Je n'ai pas trouvé mieux depuis lors et ce n'est pas que le fan qui parle !
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Voir les 6 avis
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(0) COMMENTAIRE(S)
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LECTEURS:
4.8/5 (34 avis)
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STAFF:
4.9/5 (21 avis)
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