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"Plus "Heavy" que les millésimes précédents mais tout aussi excellent, "Pure" s'adresse aussi bien au fan qu'à ceux qui souhaiteraitent découvrir ce groupe."
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5/5
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30 ans !!! Ça fait 30 ans que Nick Barrett fait du prog !! Pendragon est un peu moins vieux, et Nick est toujours là, contre vents et marées, et il nous offre ce qui n'est en fin de compte que le huitième 'vrai' album du groupe.
J'entends déjà les commentaires des détracteurs qui spéculent sur le manque d'originalité probable de cette nouvelle production néo-progressive. Je leur répondrai sans objectivité (car j'avoue ne pas l'être vraiment concernant Pendragon) qu'avant de juger il faut écouter et qu'ils risquent d'être surpris. Il est vrai que les errements créatifs de Barrett n'ont pas toujours été frappés par la grâce d'Euterpe (la Muse de la musique), enfantant de jolies compositions un peu convenues, mais Barrett est capable du bon comme du génial. Je n'ai pas l'habitude de commencer par la conclusion, mais là, je dois dire que Pure est de la veine des grands albums, aptes à durer.
Pendragon annonce la couleur dès le premier titre puisqu'il s'appelle Indigo et qu'il sonne fort bien et fort ... fort !! A peine 30 secondes après l'intro un chien aboie et Nick Barett passe... Il passe en faisant pleurer sa guitare. Montées et descentes de guitare et claviers qui s'entrecroisent, voix en chorus, pas de doute c'est bien du Pendragon... Oui mais le Pendragon nouveau semble plus corsé et le jeune gaillard qui s'agite frénétiquement derrière les fûts y est sans doute pour beaucoup !! Scott Higham, nouveau batteur de la formation, dynamise (pour ne pas dire dynamite !!) les compositions (et, pour l'avoir vu en concert, je peux affirmer qu'avec lui, même les titres anciens prennent un coup de jeune). Indigo est la plus longue pièce de ce nouvel album et on y retrouve avec bonheur le chant de Barrett et les soli à pleurer de Barrett !! Tout ça assaisonné de claviers planant, chantant ou bruitant sous les doigts d'un Nolan très inspiré.
On retrouve des voix programmées par la suite, comme dans Eraserhead, titre un peu plus calme que le premier, mais avec un final clavier puis guitare très "genesien" beau à faire pleurer un bloc de granit. Puis vient Comatose, une composition en trois parties qui alternent les moments intimistes et acoustiques avec les explosions de puissance, batterie heavy et guitare hurlante. L'équilibre entre la force et la finesse est toujours présent, les orages ne durent jamais longtemps et, quand le soleil brille sous les doigts de Nick Barrett, ça fait chaud au coeur. Après un The Freak Show qui démarre et finit dans le très lourd (d'aucuns diront que c'est l'influence de Porcupine Tree), l'album se referme sur 8'15 très "pendragonniennes". It's Only Me, qui commence comme une ballade sur fond d'harmonica, est, à mon avis (non objectif, je le rappelle !!), un titre qui va faire pleurer dans les chaumières. L'ambiance monte doucement pendant la première moitié et, vers 4'50, la guitrare de Nick décolle en pleurant et nous fait planer jusqu'à la fin du morceau (et donc de l'album).
"Pure" est un Pendragon grand cru. Il est certes plus corsé que les millésimes précédents mais il s'adresse malgré tout au fan comme à celui qui découvrirait le groupe. A consommer évidemment sans modération. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Indigo - 13:44 02. Eraserhead - 09:05 03. Comatose (i View From The Seashore) - 07:41 04. Comatose (ii Space Cadet) - 04:02 05. Comatose (iii Home And Dry) - 05:55 06. The Freak Show - 04:26 07. It's Only Me - 08:16
FORMATION:
Clive Nolan: Claviers / Choeurs Nick Barrett: Chant / Guitares Peter Gee: Basse / Choeurs Scott Higham: Batterie / Choeurs
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(7) AVIS DES LECTEURS
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Il est étonnant pour moi, n’ayant jamais développé d’attache solide avec le métal prog, de saisir un réel feeling avec chacun des 3 albums de la trilogie Pendragonienne qui s’étend de « Believe » à « Passion ». « Pure » démarre très fort en effet, avec un 'Indigo' qui n’en finit pas d’étaler sa puissance créatrice, une mélodie qui s’impose mais sans jamais prendre le dessus sur une instrumentation qui reste hégémonique, pleine à craquer (pas facile à faire, ça), suivi d’un 'Eraserhead' qui prolonge les festivités (hostilités ?) dans la même veine débordante. Je décroche un peu à partir de 'Comotose', lorsque je me rends compte que l’équipe de Barrett n’a aucune intention de marquer une pause significativement productrice de contraste. L’album se vit à 100 à l’heure, d’un bout à l’autre, ou du moins sans jamais relâcher son emprise sonore. A certains moments, j’avoue que pour mes oreilles, c’est l’overdose de rythmique et de guitare pleureuse ; et la texture vocale de Barrett n’adoucit pas spécialement le plat. N’empêche, c’est du grand Pendragon, il faut reconnaître. Et puis, 'The Freak Show' préfigure déjà un certain 'Green and Pleasant Land', à bord de l’album suivant. Qui va mettre dans le mille.
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Pendragon pouvait-il encore me surprendre, quinze ans après avoir découvert ce groupe et ce guitariste/chanteur si sympa qu'est Nick Barrett (je garde toujours précieusement le médiator qu'il m'a donné un soir de concert à Paris) ? Eh bien la réponse est : oui, mille fois oui. Si les nappes de claviers symphoniques et les soli ciselés sont toujours bien présents, Pendragon a nettement musclé son jeu et ça s'entend dès l'intro de Indigo. Il faudra d'ailleurs attendre près de 8 mn avant de revenir vers des rivages plus connus, mais quelle claque. Eraserhead a mis un peu plus de temps à s'imposer, et reste le maillon faible de l'album (enfin, tout est relatif). Mais Pendragon se rattrape bien vite avec Comatose, un véritable chef d'œuvre, avec un inattendu break au violon et des changements d'atmosphère qui maintiennent le titre sous tension tout du long. The Freakshow est une chanson relativement "simple" par rapport au standard du groupe, mais le refrain entêtant particulièrement réussi en rend l'écoute particulièrement intéressante. Avec sa courte et délicate intro à l'harmonica, It's only me termine l'album en douceur, avec un solo sorti de derrière les fagots. Si c'est pour continuer à nous pondre des albums de cette qualité, je veux bien en reprendre pour quinze ans !
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Pendragon continue d'opérer le changement débuté avec Believe, vers un prog disons plus « musclé ». L'intention de Nick Barrett est ici plus affirmée, ne serait-ce que par le choix du batteur venant de la sphère rock métal et dont on a pu apprécier en concert le jeu sur les anciens morceaux et son charisme. Ce qui rend ce groupe encore plus sympa qu'il ne l'était auparavant. Clive Nolan semble plus omniprésent ici que précédemment mais sans retrouver la place qu'il avait jusqu'à Not of this world . On retrouve les samplers peut-être un peu moins présents que sur Believe, c'est tant mieux, ce n'est pas ma tasse de thé mais l'ami Nick s'amuse bien avec cet outil qui semble devenir une empreinte musicale inhérente au groupe (dans Unitopia c'est tout de même mieux). Ce qui est moins habituel c'est l'harmonica ( mais c'est pas long), c'est l'utilisation de la double pédale par le batteur (mais ceci explique cela...), et l'utilisation de distorsions lourdes (plus que dans Believe et plus souvent) voire carrément écrasantes dans le style du dernier Porcupine Tree (« View from the sheashore » et l'intro de « The freak show »). La volonté de Nick de passer à un prog plus métal et forcément moins mélodieux est clairement affichée avec notamment la quasi absence de guitare acoustique. Peut-on le lui reprocher après 30 ans de carrière, sûrement pas si de cela dépend la survie de son groupe. Et ce disque paraît battre des records de vente. Personnellement je ne vais pas critiquer chez Pendragon ce que j'aime chez d'autres, à savoir le métal. Ceci dit je n'attends pas que Pendragon devienne Dream Theater.... Heureusement, on n'en est pas là. Des morceaux comme "Indigo" et "Eraserhead" sont excellents même si plus carrés et directs que ce que nous propose habituellement le combo. La suite de "Comatose" est très bonne et le final typique Pendragon est très beau, mais la globalité demeure moins riche que « The wishing well » de Believe. De même que « It's only me » ressemble peut-être un peu trop à « The edge of de world » pour être vraiment original. Reste "The Freak show" le morceau le moins intéressant qu'ait fait ce groupe à ce jour, très « powerfull » certes mais qui tourne un peu en rond à cause aussi d'une rythmique déjà bien entendue dans le final de « Indigo » (en plus lent). Un morceau qui aurait mérité une seconde partie (Pendragon vise-t-il un hit planétaire ?). Les paroles parlent du mal être adolescent, comme le dernier Porcupine Tree ( !). Donc pas un mauvais disque, loin de là, et le son Pendragon existe toujours grâce notamment aux claviers, à la Strat stratosphérique et la voix inimitable de Nick.L'ensemble reste très mélodique et plutôt agréble, le groupe n'a pas perdu son âme. Mais les choix délibérés de Nick nous dispensent désormais du souffle et de la poésie de certains morceaux des opus précédents. C'est un peu dommage......
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(0) COMMENTAIRE(S)
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L'album n'est peut être pas sorti ou l'ID spotify n'a pas encore été renseigné ou il n'y a pas d'ID spotify disponible
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LECTEURS:
4.5/5 (22 avis)
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STAFF:
4.2/5 (12 avis)
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DERNIERE INTERVIEW
NICK BARRETT (PENDRAGON) - 4 MAI 2013
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Il y a une très grande complicité entre nous qui te permet de jouer depuis aussi longtemps ensemble de la musique, de vivre ces moments lors des tournées… C’est important et nécessaire.
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