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Soft Machine ? En 2009 ? Pas d'affolement, toujours rien de neuf depuis la fin des années 80 et les derniers témoignages studios du groupe. Cette galette est juste une réédition supplémentaire d'un live des années 70' (1971 pour être exact, la tournée allemande pour être pointilleux) comme on en voit tant depuis quelques années.
Ici, l'intérêt est notamment d'immortaliser le passage éphémère de Phil Howard derrière les futs laissés vacants la même année par Robert Wyatt, parti former Matching Mole. Je dis intérêt car l'interprétation de certains titres des albums précédents et de "Fifth", l'album suivant sur lequel il ne jouera que trois morceau avant de quitter le navire en pleine sessions d'enregistrement, donne un coup de jeune (ou de vieux, c'est selon...) à ces morceaux.
Le jeu de l'intéressé est reconnu très jazz et sensible, ce que les non initiés ont vite fait d'appeler « du grand n'importe quoi ». En effet, tout les titres sont marqués par ce jeu léger, aérien, fin, et en apparence complètement déstructuré, à l'image de son solo sur "Intropigling". L'absence de Robert Wyatt se traduit également par une absence totale de chant sur ce live. Only music.
Pour le reste, Soft Machine reste Soft Machine. Ici, le coté expérimental est mis de coté au profit de la façade jazzy du groupe. Mais tout de même, quel bazar. Quand on sait qu'en plus le groupe avait l'habitude de jouer sans pose entre les morceaux, ça fait une sacré dose de free-jazz à avaler d'un coup. Heureusement, le talent du groupe aidant, la sauce prend bien.
Les claviers sont tantôt agressifs et dans un constant dialogue onomatopéique (NDLR : imitatif) avec le saxophone d'Elton Dean, tantôt léger et minimaliste avec le jeu délicat du Fender Rhodes de Ratledge (ou est-ce Dean ?) qui distille les notes comme des gouttes de pluie. Le problème de ce live est lié au style pratiqué. D'entrée de jeu, il sera impossible pour certains d'en supporter les dissonances (fréquentes) et les rythmes alambiqués (voire absent).
Pour l'auditeur qui souhaite dérouiller ses cervicales, ce n'est donc clairement pas de ce coté qu'il faut chercher. Par contre, pour les fan de free-jazz en général, et de Soft Machine en particulier, ce disque n'est pas plus mauvais qu'un autre. Le son étant en plus très correct, il sera parfait pour accompagner les discussions philosophiques enfumées des nostalgiques de cette musique débridée. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Neo Caliban Grides - 06:23 02. All White - 06:14 03. Slightly All The Time - 13:16 04. Drop - 07:40 05. M.c. - 03:24 06. Out-bloody-rageous - 11:30 07. As If - 06:09 08. Dark Swing - 01:54 09. Intropigling - 00:52 10. Pigling Bland - 04:44
FORMATION:
Elton Dean: Saxophone Hugh Hopper: Basse Mike Ratledge: Claviers Phil Howard: Batterie
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