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Après quelques démos, les Suédois de Manimal sortent leur premier album au doux nom de "The Darkest Room". Il serait opportun de définir tout d’abord leur genre musical : prenez un shaker, mettez une pincée de Dream Theater, un soupçon de Symphony X, une bonne cuillère de Stratovarius, une légère dose de Circus Maximus et, pour finir, une bonne louche de Dio pour la voix. La recette de Manimal a-t-elle pris avec "The Darkest Room" ? Réponse dans cette chronique.
"The Darkest Room" ouvre le bal avec « Shadows », sans perdre de temps puisque rentrant rapidement dans le vif du sujet avec une session rythmique qui propulse le morceau : roulements de toms, double grosse caisse, basse lourde et guitare étouffée s’appuyant sur la basse pour alourdir l'ensemble. Le refrain montre la qualité exceptionnelle d'un chanteur capable de monter réellement haut dans les aigus, prouvant que, loin de hurler, ce dernier maîtrise pleinement sa voix... Et quelle voix !
Bien entendu, « The Darkest Room » ne déroge pas à la règle et contient à peu près tous les tics musicaux du genre : voix haut-perchée, refrain entraînant, guitare en avant et basse ronronnante dont certaines phrases rythmiques restent assez stupéfiantes. D'ailleurs, ces deux premiers morceaux nous rappellent étrangement du Stratovarius belle époque. L’originalité arrive avec le morceau « Living Dead », dont les refrains sont portés par une guitare à contre-temps et une basse bien pesante.
« I am », « Ordinary Man », et « Human Nature » correspondent plus à Dream Theater et Symphony X. Assez originaux, ils manquent toutefois de personnalité, excepté « Human Nature » dont l’introduction à la basse fait de ce morceau le titre phare de l’album.
Bien entendu, il nous reste à traiter de « Spinegrinder », ballade qui puise sa force dans l’utilisation de la voix quelque peu robotisée sur certains couplets. Les arpèges de la guitare l'accompagnant sont de toute beauté, ce morceau s'imposant alors comme un standard du genre. Puis le speed métal façon Helloween reprend sa place avec « Dreamers And Food » : guitare et solo rapides, double pédale, refrain porteur... C’est un beau morceau, malgré une sensation infime de "déjà entendu". Le titre final « The Life We lived » prolonge cette impression étrange et particulière de plonger dans des répertoires maintes fois éculés.
Alors, la sauce Manimal (aucun lien avec la série télé des années 80) a-t-elle pris ? Oui, mais de manière mitigée. En effet, pour un premier essai, l’album est une réussite, servi par une belle production, un mixage de bonne facture et quelques morceaux vraiment appréciables. Malheureusement, il n’y pas d’identité propre et la fâcheuse impression d’assister à un hommage - de qualité - à tous les groupes susnommés reste prépondérante. Nous avons donc un bon album dont l’intérêt n’est pas dans l’originalité mais plutôt dans la fraîcheur de compositions qui pourraient être classées comme un "best-of" des recettes concoctées avec des ingrédients similaires. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Shadows - 4:30 02. The Darkest Room - 4:55 03. Living Dead - 3:41 04. I Am - 4:36 05. Ordinary Man - 4:08 06. Human Nature - 4:27 07. Spinegrinder - 4:17 08. Dreamers And Fools - 3:34 09. The Life We Lived - 4:45
FORMATION:
Henri Stenroos: Guitares Pether Mentzer: Basse Richard Mentzer: Batterie Samuel Nyman: Chant
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