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"La qualité des trois compositions majeures de cet album font de Tales From The Lush Attic un objet indispensable dans toute playlist d'amateur de progressif."
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3/5
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Après avoir sorti une cassette mythique et longtemps introuvable (Seven Stories Into Eight) ainsi que quelques singles passés plutôt inaperçus, IQ, groupe britannique fondé sur les cendres de The Lens par Mike Holmes et Martin Orford, sort enfin son premier album en 1983. C'est la grande époque du renouveau du rock progressif, propulsé par Marillion et son Script For A Jester's Tears, ou encore Pallas. Avant que The Wake ne vienne asseoir la légitimité et la notoriété du groupe, lui ouvrant l'espace de deux albums les portes d'une major du disque, Tales From The Lush Attic nous propose une première approche de la musique du groupe.
Plus de 25 ans après sa sortie, trois titres de cet album font toujours régulièrement partie des set-lists d'IQ en concert. Il y a tout d'abord le monumental et désormais mythique The Last Human Gateway, proposé ici dans une version annoncée à 21 minutes sur le livret … et qui n'en fait au final que 20 ! Peu importe. Dans la lignée d'un Grendel marillionesque, ce titre nous propose trois grandes sections, aux multiples thèmes enchaînés les uns aux autres, et qui seront dans la suite de l'histoire du groupe moult fois revisitées, restructurées et découpées ! Nous avons affaire ici à du néo-prog, aux arrangements soignés, où l'équilibre entre les différents instruments et les parties chantées accentue le plaisir distillé par les mélodies accrocheuses en diable.
Dans la même lignée, The Enemy Smacks reste aujourd'hui encore un des grands standards du groupe. Avec des guitares un tantinet plus agressives, cette plage évoque bien souvent Genesis. Mais il ne s'agit là que de réminiscences, en aucun cas de plagiat. Awake And Nervous vient enfin compléter la trilogie majeure de ce premier album, avec là encore une coloration génésienne sous-jacente, mais jamais envahissante. Quant aux deux dernières plages, elles se révèlent plus anecdotiques, et notamment la plage 4, dont la lecture et l'écriture du titre prennent plus de temps qu'il n'en faut pour écouter ce court solo de piano de Martin Orford !
Au-delà d'une production vraiment faiblarde et datée, où la voix de Peter Nicholls n'est pas toujours bien assurée (ni très juste, il faut l'avouer), on pourra peut-être reprocher au groupe sa tendance (corrigée par la suite) à vouloir jouer les parties les plus rapides … trop rapidement, dans une sorte de précipitation accentuée par un jeu de batterie semblant parfois hérité de la proche période punk ! Néanmoins, la qualité des trois compositions majeures de cet album, qui révèleront toute leur richesse dans les ré-interprétations futures, notamment en live, font de Tales From The Lush Attic un objet indispensable dans toute discothèque d'amateur de progressif. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. The Last Human Gateway (19:57) 02. Through The Corridors (2:35) 03. Awake And Nervous (7:45) 04. My Baby Treats Me Right ´cos I´m A Hard Lovin´ Man All Night Long (1:45) 05. The Enemy Smacks (13:49)
FORMATION:
Martin Orford: Claviers Michael Holmes: Guitares Paul Cook: Batterie Peter Nicholls: Chant Tim Esau: Basse
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(3) AVIS DES LECTEURS
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Je découvre les débuts d’IQ sans doute un peu tardivement pour apprécier cette musique à sa juste valeur. Il m’est difficile de lui reconnaître l’envergure d’un Genesis ou d’un Marillion.
Néanmoins, pour une première livrée et en dépit d’une production en effet surannée, cet album s’avère talentueux à plusieurs égards, aussi bien par ses élans génésiens à tendance Gabriel ('The Last Human Gateway') ou Steve Hackett ('Just Changing Hands', un titre qui n’est pas mentionné dans la set-list de la chronique), que par ses accointances floydiennes (dernier tiers de 'The Enemy Smacks', avec les phrasés de guitare et le thème du mellotron, on s’approche de très près de 'Dogs' et 'Pigs - 3 different ones' sur "Animals"). Une musique tout à la fois savante et accessible, permettant de prolonger le paradigme du progressif originel, à une époque où justement Genesis et Pink Floyd, de leur côté, avaient depuis longtemps déserté son territoire. Oui, "Tales from the Lush Attic" mérite bien ses 3 étoiles.
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Allez, je pousse jusqu'à 8 !! Malgré tous les défauts de ce premier opus, Tales from the lush attic reste une grande découverte chère à mon cœur de néo-progueux. Comme le dit l'ami Tonyb, les trois titres importants de cet album sont des pièces maîtresses du répertoire d'IQ, sans doute parce qu'elles le méritent bien ! Avec une prod digne des compositions, cet album mériterait un 9.5/10.
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Rien à ajouter à la chronique de mon camarade, Tales From The Lush Attic est un très bon premier album qui pêche selon moi par un déséquilibre entre les morceaux longs, prenants et annonciateurs d'une belle carrière (surtout la piste d'ouverture, excellente), et les morceaux courts, carrément anecdotiques ; ainsi que par une production bas de gamme qui ne rend pas justice à certaines parties vraiment somptueuses.
Il s'agit toutefois d'un disque loin d'être raté, et qui se doit de faire partie de toute bonne collection de néo-prog qui se respecte !
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(1) COMMENTAIRE(S)
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LECTEURS:
4.5/5 (4 avis)
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STAFF:
3.4/5 (10 avis)
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