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""Ever" est indispensable pour tous les amateurs de ce rock néo-progressif unique servi par des musiciens haut de gamme."
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3/5
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Après une période de traversée du désert due à un changement de maison de disque et au départ de Peter Nicholls, IQ revient avec un line up comportant Peter, revenu au chant, et John Jowitt qui arrive à la basse.
Sorti deux ans après le médiocre "J'ai Pollette d'Arnu", "Ever" est l'album attendu par les fans qui n'ont rien eu de sérieux à se mettre dans l'oreille depuis "The Wake" en 1985. IQ revient à un style néo-progressif plus pur et va faire oublier ses errances pop de "Nomzamo" ou de "Are You Sitting ...". "Ever" est sûrement le début du son et du style IQ actuel. L'influence de Genesis écrasante dans "Tales from the Lush Attic" et encore marquée dans "The Wake", s'estompe complètement pour laisser place à la créativité du groupe et notamment de Martin Orford.
On retrouve enfin cette voix et ce phrasé sans lesquels IQ n'était plus vraiment lui-même. Ce chant qui fait partie intégrante de la musique au même titre que de nombreuses lignes musicales des claviers ou de la guitare semblent prolonger l'effet théâtral du chant. Le petit nouveau, John Jowitt, semble avoir trouvé ses marques très facilement au sein du groupe et pour s'en persuader il suffit d'écouter la précision de son jeu de basse, notamment dans 'Fading Senses'.
Il y a tout IQ dans cet album, tout ce que le groupe va révéler dans "Subterranea", "The 7th House" et "Dark Matter" et si j'avais chroniqué "Ever" en 1993, je lui aurais donné un point de plus par rapport à la note que je lui attribue aujourd'hui, 11 ans après sa sortie. Il reste que cet album est indispensable pour tous les amateurs de ce rock néo-progressif unique servi par des musiciens haut de gamme. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. The Darkest Hour - 10:52 02. Fading Senses - 6:35 03. Out Of Nowhere - 5:09 04. Further Away - 14:30 05. Leap Of Faith - 7:21 06. Came Down - 5:56
FORMATION:
John Jowitt: Basse Martin Orford: Claviers Mike Holmes: Guitares Paul Cook: Batterie Peter Nicholls: Chant
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(5) AVIS DES LECTEURS
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J ai découvert IQ récemment et je ne le regrette pas ;toutes ces années perdues sans ce fantastique groupe de prog le plus pur qui ne s est pas fourvoyer ds la pop mievre de certains morceaux de Genesis ou Marillion(dernières moutures)cet album est fantastique(les 2 albums précédents n étaient pas si nuls bien que decriés par la presse)le maître à penser et créer est bien Peter Nicholls et ça s entend :sa voix qui était proche de Gabriel au début est ici plus identifiable et fantastique....j adore ce groupe
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Très belle démonstration progressive dotée d’une solide construction, d’autant plus efficace qu’assez concise (pour une fois). Tout y est, en l’espace d’un peu plus de 50 minutes : figures de styles recherchées, ambiances variées, crédibilité mélodique, liaisons de continuité entre les morceaux. 'The Darkest hour' offre une vigueur épique et un final en serment de velours. 'Fading senses', son atmosphère énigmatique et ses alternances rock et planantes. Le savoureux 'Out of Nowhere' se targue d’une relecture génésienne de 'Supper’s ready', additionnée d’une méthode pop/rock à la sauce Alan Parsons Project (arrangements et mélodie raffinés sont au rendez-vous). Le prégnant 'Further Away' enfonce le clou, avec ses tiroirs et son break au clavier furieusement psychédélique, et 'Leap of Faith' vient confirmer, s’il en était besoin, les attaches de l’inspiration Genesis (mais sans plagiat en effet, il faut le reconnaître) aux couleurs ici de 'The Cinema Show' / "Selling England by the Pound" : avec une seconde partie foisonnant de duels de chœurs et d’envolées de claviers en diable - intégrant au passage un subtil petit rappel du gimmick de 'Fading senses'. Quant à la majestueuse marche portée par 'Came Down', c’est bien simple, en dépit de sa construction classique en couplet/refrain, c’est l’un des moments les plus forts du programme, faisant parfaitement bien rimer sobriété avec émotion.
Dommage que la rythmique d’accompagnement soit toujours un peu la même, souvent linéaire et assez sèche. Le vocal austère de Peter Nicholls peut agacer quant à lui, mais il déroule efficacement le fil rouge de la narration, contribuant à l’unité de l’album.
Je ne sais pas si "Ever" peut être considéré comme un emblème de la discographie, mais il est à la fois prog, néo-prog et intelligemment composé. Il est possible de découvrir IQ très positivement en commençant par là.
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Pour les inconditionnels de Marillion, première période. J'aime beaucoup ce groupe et cet album en particulier. Les bases sont effectivement posées là. Tout est bien en place et l'émotion est palpable tout au long de l'album. Les intros, calmes et très mélancoliques, sont le point fort du groupe. "Leap of Faith" et ses envolées lyriques justifie l'achat de l'album. Les productions suivantes sont excellentes aussi. Si vous aviez succombé au charme poétique d'un certain "Script for a jester tears", dévorez la disco du groupe à partir de cet album.
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Voir les 5 avis
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(0) COMMENTAIRE(S)
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LECTEURS:
4.2/5 (12 avis)
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STAFF:
3.6/5 (11 avis)
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