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"Une fois de plus, laissez vous envahir par la délicatesse et la plénitude des compositions floydiennes d'Airbag."
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4/5
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On ne peut pas dire que le succès d'"Identity", leur précédent et premier 'véritable' album, ait gonflé la tête ou les chevilles des musiciens d'Airbag, car le combo norvégien ne nous gratifie avec "All Rights Removed" que de leur second opus en 6 ans d'existence.
Ce nouvel effort s'inscrit dans la lignée du précédent et c'est sans surprise que l'on découvre les nouvelles compositions du groupe. "All Rights Removed" est un album qui peut sembler court avec ses 50 petites minutes (certains artistes nous en offrent 20 de plus pour le même support), mais ce format semble convenir à Airbag et a le mérite de ne pas lasser l'auditeur qui ne serait pas totalement captivé. Le style reste ‘floydien’ avec peut-être une guitare légèrement en retrait sur les 5 premiers titres.
Il faut en effet attendre la sixième piste, "Homesick I-III", pour entrer dans cet univers que ne renierait pas Gilmour, plus de 17'20 de voyage onirique. Bjørn Riis laisse sa guitare s'envoler et rejoindre les étoiles pendant de long soli débordant de feeling. Ce serait injuste de se focaliser sur le titre ultime de l'album sous prétexte que sa durée permet à l'auditeur de partir bien loin et bien haut, injuste par rapport au 9 minutes de "Never Coming Home" où la guitare se taille la part du lion. Injuste aussi pour le court "Light Them All Up" dont l'atmosphère étrange et lourde ne peut laisser indifférent.
Airbag n'est pas seulement une guitare 'gilmourienne', c'est aussi une voix qui par moment a des accents 'wilsonniens’. Est-ce celle de Bjørn Riis ou de Asle Tostrup ? Difficile à savoir vu que les 2 musiciens sont crédités au chant. "All Rights Removed" est typiquement un album addictif, une écoute rapide peut vous laisser une impression de déjà-entendu et ne pas retenir votre attention, mais si par bonheur vous vous laissez embarqué à son bord, vous n'êtes pas prêt d'en redescendre.
"All Rights Removed" n'a au final rien à envier à "Identity" : même sensibilité, même talent, même feeling. N'y aurait-il que "Homesick I-III" de valable sur l'album, que ce seul titre, tant il est profond, justifierait l'achat. Puisque toutes les compositions sont d'un très haut niveau de qualité, vous savez ce qu'il vous reste à faire... - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. All Rights Removed - 08:59 02. White Walls - 05:19 03. The Bridge - 06:20 04. Never Coming Home - 09:00 05. Light Them All Up - 03:01 06. Homesick I-iii - 17:21
FORMATION:
Anders Hovdan: Basse Asle Tostrup: Chant / Claviers / percussions Bjørn Riis: Chant / Guitares / Claviers Henrik Fossum: Batterie Jørgen Hagen: Claviers
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(4) AVIS DES LECTEURS
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"All Rights Removed" est le premier Airbag que j'ai découvert, et quand je lis la chronique, c'est comme un écho de mon ressenti. Notamment sur l'addiction de longue haleine : l'album ne se laisse pas apprivoiser dès la 1ère écoute. Loin de là. Mais lorsque l'auditeur réussit enfin à ouvrir les vannes de ce feeling, j'allais dire propre à la composition de Bjorn Riis même si tout cela nous ramène évidemment à Pink Floyd, il s'avère impossible de s'en passer. Gare à l'écoute en boucle... C'est ce qui guette l'auditeur une fois conquis par cette musique sombre, et couvant pourtant une improbable résignation teintée de sérénité. C'est peut-être là que réside le talent de Bjorn Riis... Sa discographie solo, hautement recommandable elle aussi, embarque les mêmes intonations de cette indéfinissable émotion. Voilà plusieurs années maintenant que cette musique ne quitte plus le top de mes écoutes.
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Quand la musique est bonne ... pourquoi s'en priver ? Voilà de la musique qui s'écoute, allongé dans le noir, l'esprit serein. Des mélodies soignées, un jeu de guitare de toute beauté, il en faut peu pour être heureux. Peut être un peu plus de claviers pour le prochain album ?
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Il m'aura fallu bien du temps et les opinions laudatives des chroniqueurs de MW pour réussir à entrer dans cet album qui me paraissait plutôt quelconque de prime abord. Finalement l'effort en valait la peine : l'univers atmosphérique d'Airbag se situe entre Archive et Pink Floyd. Lent, triste, émaillé de beaux solos de guitares, un chant fragile juste ce qu'il faut. L'album n'évite pas certains moments un peu répétitifs, mais c'est le genre qui veut ça.
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Voir les 4 avis
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(1) COMMENTAIRE(S)
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LECTEURS:
4.3/5 (17 avis)
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STAFF:
4.6/5 (9 avis)
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DERNIERE INTERVIEW
AIRBAG (28 AVRIL 2020)
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En plein confinement, nous avons pu interviewer Bjorn Riis, compositeur et guitariste de Airbag, par Skype à défaut de le rencontrer en personne, une entrevue en toute simplicité.
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