|
|
|
Atmosphère atmosphère, est-ce que j’ai une g… d’atmosphère ? Commencer ainsi une chronique n’est pour le moins pas très habituel, mais ce troisième opus de Frequency Drift, groupe de néo-progressif allemand révélé au « grand monde » par son album précédent, Personnal Effects – part 2, plonge effectivement l’auditeur dans une atmosphère et une ambiance très particulières.
Après quelques cris de corbeaux soutenus par un thème joué au piano, Dreams, premier morceau de bravoure de l’album s’avère être un festival de changements de thèmes et d’ambiances, passant de passages très acoustico/atmosphériques sublimés par la voix de Antje Auer, à une frénésie guitaristique flirtant avec le métal. Après un détour par quelques passages floydiens en diable (Shine on you …), c’est un sublime soli de violon qui vient introduire une nouvelle saillie de guitares, avant un retour aux au calme fait d’harmoniques et d’ambiances très maritimes. Construit sur un modèle similaire, Tempest propose de son côté une approche plus rock dans ses chorus, rapprochant la musique des allemands des groupes de « métal symphonique à chanteuse ».
Au-delà de ces deux titres épiques, le reste de l’album s’avère tout aussi varié, Frequency Drift mixant avec bonheur sonorités folkloriques (violon, harpe électronique), claviers néo-progressifs planants ou très seventies à la façon d’un Jon Lord, mais apportant également une bonne touche de modernité avec des ambiances electro. Les guitares sont bien entendu très présentes, mais jamais envahissantes, capables de jouer de manière très acoustique, mais de proposer aussi des ambiances métalliques puissantes (Dance no More ou encore la partie centrale dissonante de Mermaid).
Chaque titre emmène l’auditeur dans un univers fantasmagorique, pour ne pas dire fantastique, à l’issue duquel chaque plage de silence aurait presque mérité d’être prolongée afin de laisser s’évanouir tranquillement les rêves suggérés par ces ambiances si particulières où tout n’est qu’impression filante. Et pour conclure le tout, un formidable Come vient rappeler si besoin en était toute la valeur ajoutée qu’un instrument comme le violon peut apporter à la musique rock dans son acceptation la plus large.
Vous l’aurez compris, ce Ghosts est à consommer sans modération, et ce malgré une production qui ne rend vraiment pas hommage aux qualités de l’album, le son étant écrasé dès lors que le propos sort des passages acoustiques. Il n’empêche que Frequency Drift s’impose désormais sans conteste comme un des groupes à suivre de très près dans le domaine du néo-progressif. Leur présence au festival Night of the Prog 2012 n’est sûrement pas anodine ! - Site officiel
|
|
|
LISTE DES PISTES:
01. Crows (2:02) 02. Dreams (11:53) 03. Sadness (4:10) 04. Tempest (10:02) 05. Ringshine (2:56) 06. Dance No More (9:57) 07. Mermaid (9:44) 08. Come (7:54)
FORMATION:
Andreas Hack: Claviers Antje Auer : Chant / Violon Christian Hack: Guitares Frank Schmitz : Violon Jürgen Rennecke: Basse Martin Fox: Batterie Nerissa Schwarz: Electroharp Rainer Hartmann : Guitares Sebastian Koch: Guitares Wolfgang Ostermann: Batterie
|
|
|
|
(2) AVIS DES LECTEURS
|
|
|
|
|
Haut de page
|
|
|
(0) COMMENTAIRE(S)
|
|
|
|
|
|
|
|
LECTEURS:
4.4/5 (7 avis)
|
STAFF:
4.5/5 (2 avis)
|
|
|
|
|
|
EN RELATION AVEC FREQUENCY DRIFT
|
|
|
|
|
|
|
AUTRES CHRONIQUES
|
|
|
|
|
AUTRE(S) CHRONIQUES CONCERNANT FREQUENCY DRIFT
|
|