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Daniel Trigger vous est inconnu ? Et pourtant si l’on en croit son site personnel, ce gars est un incontournable d’un paysage musical qui irait de Europe à After Bridge. Une musique qui serait taillée sur mesure pour les stades et nous n’en avons jamais entendu parler ? On ne nous dit pas tout ! La vérité est tout autre, Daniel Trigger mène sa petite entreprise musicale depuis une dizaine d’année. Tout d’abord avec son groupe Trigger et sa femme Sally Trigger, avec lesquels il a enfanté de quatre albums. Et maintenant en solo, mais toujours avec son épouse, et même avec son bassiste de frère ; nous avons là une belle petite entreprise familiale.
Passons outre ces considérations subjectives et concentrons nous sur la musique. Trigger possède une bonne voix perçante entre Max Bacon de Bronz, Dennis DeYoung de Styx et Claus Lessman de Bonfire. Un timbre à double tranchant qui peut fatiguer à la longue quand il est excessif et Daniel Trigger tombe hélas trop facilement dans le piège, alors qu'il est indéniablement capable de faire mieux. Le style musical n’est pas trop éloigné de Bonfire et Europe première mouture, il est vrai... pour After Bridge cherchez encore ! La voix est mixée très (trop) en avant, il y a des riffs bien trempés ("Sell My Soul", "Gemini") mais jamais trop agressifs, arrosés d'une nappée de claviers par ici, et de guitares par là. Le cocktail est connu, mais le résultat tient parfois à peu de choses.
En effet, même si les ingrédients sont bien présents, la mayonnaise prend difficilement. Le tout semble un peu surfait, surjoué, à l’émotion forcée, sans véritable étincelle. C’est loin d’être mauvais et peut-être que devant 22000 personnes, cela fait son petit effet, mais d’une traite, c’est surtout une impression de lassitude qui risque d’emporter l’auditeur. Pris seuls à seuls, les titres sont plutôt sympathiques, et il y a même quelques belles petites mélodies à extraire de ce cafouillis sonore. Souvent le résultat est accrocheur avec des chœurs bien placés ("Losing My Faith"), un rythme un peu chaloupé et des lignes de basse-guitare-batterie bien mêlées ("Synthetic Celebrity") ou quand les lignes vocales ne sont pas saturées ("Promise Land").
Sally Trigger intervient peu, mais quand elle le fait, elle arrive à calmer son bonhomme comme dans "Lay It On The Line". Sans être une grande virtuose des cordes vocales, elle parait quand même sous-employée. Il y a deux ballades complémentaires sur le même thème musical, une tout en puissance et l’autre où Trigger est simplement accompagné au piano et s’époumone à nouveau un peu trop. La première "Breathe Again" est très réussie et rappelle agréablement Styx période "Paradise Theater".
Même si les défauts sont criants, voilà quand même un album prometteur, car Daniel Trigger y fait montre d’un indéniable talent de compositeur. Il lui reste à apprendre à doser correctement les ingrédients, à faire passer la jouissance avant la puissance et à ne pas vouloir mettre la charrue de la célébrité avant le bœuf musical. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Sell My Soul - 04:23 02. Losing My Faith - 04:07 03. Alone Tonight - 04:53 04. Rain - 04:51 05. Take Control - 03:00 06. Breathe Again - 05:24 07. Screaming At The Enemy - 04:46 08. Gemini - 04:30 09. Synthetic Celebrity - 04:37 10. One Way Mirror - 03:59 11. Promised Land - 04:53 12. Lay It On The Line - 03:52 13. Pendulum - 04:52 14. Last Breath - 04:35
FORMATION:
Adam Bennet: Basse Daniel Trigger: Chant / Basse / Claviers Dave D'Angrade: Guitares Jerry Sadowski: Batterie Jez Trigger: Basse Sally Trigger: Chant / Backing Vocals
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